De l’incompréhension sur Chamossaire.
Les bras m’en tombent. Avec la mésaventure subit par nos voisins à la fin de l’année dernière.
Recentrons le débat. Il s’agit d’affaires concernant des objets abandonnés autour des points de collecte des déchets ménagers. Pour ma part, j’y ai récupéré entre autres, une chaise haute pour enfant en bois et en parfait état, un snowboard et ses chaussures quasiment neufs ou encore entre autres, une coupe de fruit bleue en verre qui me tendait les bras sur le container des verres.
Or voilà qu’à la fin 2020, nos voisins et amis, en possession d’une paire de chaussures pour femme, trop petites mais quasiment neuves et ne sachant quoi en faire et se refusant devant leur état, à les mettre dans la boîte de collecte, ne sachant pas vraiment ce qu'il en adviendra, les déposèrent pré cautionnement au dessus de la benne ad-hoc, souhaitant que ces chaussures soient "adoptées" par un autre résident d'Anzère.
Las, quelques jours après, dans leur boîtes aux lettres de Vaud, ils ont la surprise de recevoir une amende de 200 FCH et ceci sans autres formes de procès ! Après une réclamation à la commune d’Ayent pour s’expliquer, rien n’y fait, "la loi c’est la loi", les caméras de surveillance de cette aire de dépôts ayant pris le film de leur « méfait » et leur numéro de plaque d’immatriculation.
Trouvant fort justement inique cette manière de procéder, ils insistèrent par une réclamation orale qui aura été débattue en Conseil Communal le 11 décembre dernier. Et l’amende maintenue.
Pour ma part et par l’intermédiaire de ce blog, je porte à votre connaissance cette « affaire » la trouvant non seulement injuste mais contre productive pour une Commune touristique comme Anzère, qui, soit avec des résidents ou des touristes, devrait pour le moins, même si elle ne souhaite pas analyser plus avant l’incident, avoir la simple politesse d’adresser aux contrevenants un premier avertissement explicatif. Car enfin et sur la commune, d’autres délits ne sont pas réprimés avant une telle sévérité.
Comment dans ces conditions, ne pas comprendre, que cette manière de recevoir des visiteurs qui viennent faire travailler les entrepreneurs locaux, n’est pas la bonne.
Il reste à espérer que les instances communales pour 2021 et la prochaine mandature agiront avec plus de discernement.
Bonne année 2021 à tous mes lecteurs.
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5 commentaires:
Un grand merci à Pierre et à son blog qui a bien exprimé notre frustration causee par l'injustice de cette décision. Quel acceuil de la part de la commune d'année! Nous en sommes encore tout époustouflé!
Quel acceuil de la commune d'ANZERE!.
La commune d'Ayent réagit à mon article. Je le retranscris ici pour y répondre.
" le problème ce ne sont pas les chaussures en elles même, mais le fait qu'elles ont été déposées en dehors des containers. Pendant des années les citoyens mettaient tout et n'importe quoi à côté des containers
et les employés des travaux publics les ramassaient. Avec le nouveau règlement et les sacs taxés entrés en vigueur en janvier 2018, cette pratique est devenue interdite. La commune d'Ayent, a laissé près de trois ans aux citoyens pour se familiariser avec ce nouveau règlement et ses directives d'application. A l'automne des panneaux explicatifs étaient posés sur tout le territoire, avant cela un nuancier a été distribué aux ménages et les agences de location ont un stock pour les nouveaux venus ou les touristes de passage.
En mars 2020 un policier rural a été engagé pour tout ce qui concerne la salubrité et ce qui touche à l'environnement. De plus, des caméras ont été posées à Pralan pour un meilleur contrôle de cet écopoint réaménagé.
Ceci pour vous expliquer que le Conseil Communal a fixé des montants pour diverses amendes et pour l'infraction au règlement des déchets c'est 200.- pour une première infraction et qu'elle double pour les prochaines.
Si je peux comprendre la frustration des amendés, le Conseil Communal doit aussi appliquer ce qui a été décidé."
Merci pour ce commentaire et tout d’abord j’affirme haut et fort que les règlements doivent être respectés. En l’espèce ici, je crois que ce sont les pratiques et le dit règlement qu’il importe de changer, ce que je souhaite.
Je ne vais pas revenir sur la frustration de mes nouveaux voisins et amis, arrivés en 2020 sur Anzère et qui, ne sachant pas tout cela, ont réagit comme tous ceux qui s’évertuent à appliquer strictement la loi et qui se font « prendre » par un règlement qui ne leur est pas paru naturel. Car enfin s’ils avaient voulu faire un dépôt sauvage, ils n’auraient pas été le mettre sur le container et sous l’œil des caméras.
Ne pas vouloir « jeter » des objets presque neufs, mais au contraire vouloir rendre service à d’autres résidents de la commune qui veulent en profiter, cela me semble un acte citoyen au contraire. Dans beaucoup de communes, regardons ce qui se passe pour les livres que beaucoup répugnent à jeter dans les containers de récupération de papiers. Il y a un local où la population peut les mettre en dépôt à disposition de ceux qui le souhaitent. Et cela semble de plus en plus normal. Pourquoi, pour Anzère et dans le local couvert de Pralan, ne pourrait-il pas en être de même et non seulement pour les livres mais aussi pour du matériel de sport d’hiver ou encore des chaussures ? La population et les récupérateurs auront tôt fait de profiter de l’aubaine et même si une fois par mois et dans ce seul site, il restait des encombrants, la commune pourrait les faire enlever.
Parce qu’enfin les caméras et le préposé, c’est bien ailleurs que dans ce site que se font les dépôts sauvages. Dépôts sauvages qu’en plus de 15 ans de résidence sur la commune je n’ai pas vu souvent et pour ainsi dire jamais. Quand parfois j’ai participé à la journée de nettoyage par la population, la plupart des déchets ramassés étaient souvent dus au vent souvent très violent la nuit et qui projette certains objets hors de la vue de leurs propriétaires.
Je crois donc pour faire court, qu’un tel espace couvert devrait être installé à Tsalan et ceci pour correspondre aux souhaits des résidents d’Anzère.
Complètement d'accord avec cette volonté de pouvoir mettre à Tsalan des objets encore en bon état qui pourraient de façon solidaire et citoyenne répondre à un besoin encore plus évident en ces temps de crise.
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