mercredi 13 janvier 2021

Qu'allons-nous devenir sur Anzère ?

Et voilà que pour faire part, « à la population », de ce qui me semble être un faux pas des instances administratives de la commune, j’en suis à ré-ouvrir ce blog à travers lequel j’avais voulu, en son temps défendre, « l’esprit chalet sur Chamossaire ».

 

Je n’y avais plus commis de nouvel article depuis 2014 et je me suis mis à vouloir relire mes anciennes réflexions concernant le devenir de la station d’Anzère. Comme quoi, non seulement la vie est un éternel recommencement, mais de tels articles, non seulement les miens, mais aussi ceux que je relayais à l’époque, nous permettent aujourd’hui d’avoir un certain recul par rapport, déjà à ce que nous avons vécu en 2012 avec la votation sur les résidences secondaires en Suisse, initiée par M. Weber. Et si en 2012, je me suis félicité du résultat de cette votation pour résoudre le problème de notre quartier sur lequel des promoteurs voulaient édifier une barre d’immeubles, qu’en est-il aujourd’hui ?

 

Car enfin sur le quartier du Chamossaire, depuis plus de 30 ans ne sont édifiés que des chalets individuels et voir, sur sa ligne de crête, non seulement une barre d’immeubles cachant la magnifique vue que nous avions, mais aussi apportant dans notre quartier jusqu’ici tranquille, des allées et venues qui n’était pas l’environnement promis sur ces 30 dernières années à ceux qui y avaient fait construire leurs résidences individuelles.  Il importait alors de faire feu de tout bois. Si l’environnement administratif a bien changé ces 8 dernières années et que nous ne sommes encore pas complètement sortis de ces atteintes à notre environnement, il est évident sur d’autres plans que le développement d’Anzère ne va plus être, ce que les « planificateurs » avaient prévu.

 

Pour en revenir à notre station de sports d’hiver et son développement touristique, j’ai connu sur ces 10 dernières années les projets du Groupe Maulin, puis celui du Cube et maintenant celui dit SwissPeak. Sur quoi tout ceci va déboucher quand on voit, au bout d’un an de pandémie ce que deviennent nos restaurants et nos hôtels. Dans mon article d’avril 2012, j’avais fait un rêve, 

 

http://chamossaire.blogspot.com/2012/04/reves-et-futur-danzere.html  

 

qu’en est-il aujourd’hui ?

La Commune, c’est à dire nos impôts, vont-ils, à l’infini ne faire que boucher les trous et par centaines de milliers de francs, de TéléAnzère, du Wellness etc ou encore racheter de la réserve foncière pour l’avenir ? L’avenir de notre commune, parlons-en. Quel doit être le rôle de la collectivité publique ? A mon avis, faire de la prospective et des investissements de longs termes, afin de permettre la création d’un environnement permettant à l’entrepreneuriat privé de s’épanouir, créer des emplois et gagner de l’argent pour enclencher une croissance vertueuse, ce qui gage d’une bonne gestion.

 

Et dans ces conditions, au dela de la mise à niveau des installations de sports d’hiver nécessaire, n’est-ce pas le moment de créer une attraction mondiale au dessus des Alpes valaisannes entre le Valais et le canton de Berne ? Car demain, le tourisme mondial et les retraités, de plus en plus nombreux pourront faire d’Anzère-Crans-Montana une étape incontournable de courts séjours récréatifs. Dans ces conditions, ce sera à mon avis bonne gestion communale et si nos impôts ne servent plus à boucher des trous qui auront disparus, une somme équivalente pourra être investie dans une telle liaison à retentissement mondial.

 

Qu’en pensez-vous ?

mardi 12 janvier 2021

Dans mes petits souliers ...

De l’incompréhension sur Chamossaire.

Les bras m’en tombent. Avec la mésaventure subit par nos voisins à la fin de l’année dernière.

Recentrons le débat. Il s’agit d’affaires concernant des objets abandonnés autour des points de collecte des déchets ménagers. Pour ma part, j’y ai récupéré entre autres, une chaise haute pour enfant en bois et en parfait état, un snowboard et ses chaussures quasiment neufs ou encore entre autres, une coupe de fruit bleue en verre qui me tendait les bras sur le container des verres.

Or voilà qu’à la fin 2020, nos voisins et amis, en possession d’une paire de chaussures pour femme,  trop petites mais quasiment neuves et ne sachant quoi en faire et se refusant devant leur état, à les mettre dans la boîte de collecte, ne sachant pas vraiment ce qu'il en adviendra, les déposèrent pré cautionnement au dessus de la benne ad-hoc, souhaitant que ces chaussures soient "adoptées" par un autre résident d'Anzère.

Las, quelques jours après, dans leur boîtes aux lettres de Vaud, ils ont la surprise de recevoir une amende de 200 FCH et ceci sans autres formes de procès ! Après une réclamation à la commune d’Ayent pour s’expliquer, rien n’y fait, "la loi c’est la loi", les caméras de surveillance de cette aire de dépôts ayant pris le film de leur « méfait » et leur numéro de plaque d’immatriculation.

Trouvant fort justement inique cette manière de procéder, ils insistèrent par une réclamation orale qui aura été débattue en Conseil Communal le 11 décembre dernier. Et l’amende maintenue.

Pour ma part et par l’intermédiaire de ce blog, je porte à votre connaissance cette « affaire » la trouvant non seulement injuste mais contre productive pour une Commune touristique comme Anzère, qui, soit avec des résidents ou des touristes, devrait pour le moins, même si elle ne souhaite pas analyser plus avant l’incident, avoir la simple politesse d’adresser aux contrevenants un premier avertissement explicatif. Car enfin et sur la commune, d’autres délits ne sont pas réprimés avant une telle sévérité. 

Comment dans ces conditions, ne pas comprendre, que cette manière de recevoir des visiteurs qui viennent faire travailler les entrepreneurs locaux, n’est pas la bonne. 

Il reste à espérer que les instances communales pour 2021 et la prochaine mandature agiront avec plus de discernement.

Bonne année 2021 à tous mes lecteurs.

 

mardi 4 février 2014

L'"art" s'invite à Anzère !


Après la Fondation Gianadda à Martigny, les Musées cantonaux à Sion et récemment la Fondation Pierre Arnaud à Lens, c’est Anzère qui ajoute sa pierre à cette synergie culturelle. Mais cette démarche sponsorisée par Swisscom, ESR, la commune d’Ayent et la Poste qui ont mis à disposition leurs locaux et installations sur la route de Bonnefille, vise à favoriser l’art des rues.

Je ne sais si dans pour première exposition il s’agit de « peintres » valaisans ou d’étrangers gracieusement invités par notre canton. Non plus si les projets qui suivront formeront un tout dans la même ligne graphique et si un quelconque scénographe accompagnera leurs démarches. Je me demande simplement si ces expositions forcées vont plaire aux visiteurs de notre station qui viennent au delà des installations sportives, chercher l’ambiance d’un village traditionnel suisse. Car au contraire des autres lieux du canton où il importe de pousser la porte de ces lieux pour être confrontés aux œuvres, là elles s’affichent à la station « Chamossaire » de la navette hivernale. Est-ce un bien et un plus pour l’attractivité d’Anzère.

Chacun des résidents permanents ou occasionnels d’Anzère savent bien que cet expressionnisme qui n’a rien du surréalisme, mais tient plutôt de l’art primaire est le signe avant-coureur d’une certaine sauvagerie qui va s’installer petit à petit sur notre territoire et se concrétiser, dans la mesure où ces incivilités ne sont pas rapidement maîtrisées, par des vols, des détériorations aux biens et à terme des agressions sur les personnes. Soit notre village est surveillé, gardienné, et entretenu soit c’est le contraire et le signe va vite être compris par ceux qui n’attendent que cela.

Il est donc temps que la Commune, soit se dote d’un service d’intervention soit en confie la concession à une des nombreuses entreprises de peintures que compte la Commune, mais il y a urgence. Car c’est bien que la Commune fasse la promotion de son offre touristique et supporte à grand frais Wellness et autres installations sportives, encore faut-il aussi que tout ceci ne soit pas mis à mal et peut-être réduit à néant par des tags et inscriptions sauvages qui vont immanquablement péjorer notre paysage. Car ces signes sont invariablement pris par nos hôtes comme des marques de saleté.

Je vais prier pour que les instances dont dépend la bonne tenue de la Commune comprennent que là aussi il y a une priorité. Et aussi que si le mal est soigné à la racine et dans les heures qui suivent (et ce n’est pas le cas aujourd’hui) cela coûte bien moins cher que lorsque de bien plus nombreux murs le seront.



samedi 4 mai 2013

Pour ceux qui auraient manqué l'AG d'Anzère Spa & Wellness


Paru dans la dernière livraison de l'Agache (avril 2013 n° 300)

vendredi 22 juin 2012

En 2012 les valaisans se mettent à apprécier les "lits froids"...

Voilà 55 minutes d'émission sur RTS Un dans Temps présent qui donne un éclairage valaisan sur l'Initiative populaire Weber acceptée par les suisses en février dernier. Quel est votre sentiment à ce sujet ?




Cette émission de  « Temps présent » sur RTS Un est édifiante et prête à réflexion… politique. Car enfin si on en revient à un minimum de subsidiarité, les cantons devraient avant toute chose être maîtres chez eux. Au moins quand il s’agit d’organiser leur cadre de vie et sans que des gens extérieurs au canton, fussent-ils suisses aient à imposer leurs avis.

Parce qu’enfin et quand on regarde ce reportage, depuis des dizaines d’années, ce canton à l’origine plus rural que d’autres où la majeure partie de ses richesses vives s’expatriait, avait trouvé jusque là un bon modèle économique afin de garder ses habitants sur place en leur donnant du travail. Est-ce bien raisonnable de tout remettre en question ? Y a-t-il un meilleur plan pour un meilleur avenir à tous ces gens là ? Je ne le crois pas et ce n’est pas Monsieur Weber qui en a un lui.

Quand on l’interroge et après un moment de réflexion, preuve que ce n’est pas quelque chose qui est discuté tous les jours dans son équipe, Hans Weber concède qu’un appartement qui serait loué à des touristes 100 jours par an pourrait se voir accepté en tant que résidence secondaire. Qu’est-ce que cela veut dire de louer une résidence secondaire 100 jours par an ? En ce qui me concerne cela ne veut rien dire. C’est proprement impossible économiquement et irréalisable. Surtout si les 265 jours qui reste le propriétaire voulait en profiter un peu.

Voyons cela d’un peu plus près. 100 jours cela fait 14 semaines. Dans les stations valaisannes que nous présentent ce reportage, la haute saison c’est 10 jours à Noël, 15 jours au mois de février et 15 jours en été (et encore pas au même tarif), cela fait sauf si j’ai mal fait mes calculs 40 jours. Il en manque 60, c’est à dire deux mois ! Cela pour l’aspect purement mathématique. Et si à la fin de l’année ces 100 jours ne sont pas atteints, qu’est-ce qui se passe ? La prison ?

Parce que louer un appartement c’est bien joli, mais ce n’est pas aussi rapide que de le dire. Il faut d’abord le commercialiser, puis le rendre « propre » à la location, accueillir les arrivants et leur donner quittance de leur départ. Mais plus encore il faut faire un grand ménage dans l’appartement et ceci en quelques heures dans le samedi après-midi. Faire chambre et salle de bains, c’est jouable pour des professionnels entraînés, mais un appartement c’est aussi une cuisine avec fours, lave-vaisselle, frigo, fourneaux, équipement ménager etc et là, la nourriture et ses déchets entrent en jeu. Il faut pourtant car c’est contractuel que l’occupant qui arrive dans l’après-midi trouve tout à l’état neuf. Propreté et hygiène suisse obligent. Et ces personnes simplement déjà en charge de ce tour de force doivent être là, s’il y a un client mais « libre » s’il n’y en a pas.

Quand tout cela implique des frais, surtout si l’on passe par une agence (qui ne saurait garantir en dehors de ces 40 jours quoique ce soit) il ne reste pratiquement plus rien pour « payer le bien ». Et surtout pour ne pas atteindre ces 100 jours fatidiques. Tout cela va-t-il vous inciter à acquérir une résidence secondaire dans le Valais, ou bien au contraire allez-vous tout faire pour éviter cette source d’emmerdes ? Et aller tout suisse que vous êtes ou autres ressortissants de l’UE, sous d’autres cieux.

Alors M. Weber nous dit que le Valais n’a qu’à développer son tourisme. Yaka faukon ! Parce que, à cette bonne idée M. Weber les valaisans n’y avaient pas pensé. Si à part quelques hôtels élitistes à 5 étoiles dans quelques stations huppées, l’hôtellerie de masse n’a plus d’avenir et quoiqu’en dise M. Weber. Cela « ne passe plus » ! Comme on a pu le voir avec cette hôtelière de Crans Montana. Et ceci n’en déplaise à l’UNIA par suite des niveaux de salaires en Suisse et la concurrence avec d’autres places comme dans d’autres pays de l’UE pour ne parler que de cet environnement qui pourtant devient mondial. La flotte française des croisièristes et le France était son fleuron a bien disparue pour la même raison. Allons nous être obligé de faire venir des saisonniers des Philippines pour l’hôtellerie de montagne pour rester concurrentiel ?

C’est bien pour cela que l’équilibre atteint jusqu’ici en Valais en construisant des résidences secondaires est le meilleur modèle possible. Des métiers du bâtiment et des milliers de places d’apprentissage préparent un avenir équilibré et radieux pour les valaisans. Que le produit de la vente des terres permet aussi à des familles de non seulement doter leurs jeunes mais de leur permet de créer des entreprises dans leurs villages ancestraux, c’est encore mieux. La Lex Weber le permet-elle ou bien remet tout cet équilibre en question ? Vaut-il mieux pour le Valais recevoir 2.000 nouveaux résidents fortunés ou 2.000 nouveaux faux requérants d’asiles, sans droits mais que la Suisse ne sait plus renvoyer et où d’ailleurs ?

Que penseraient ces genevois prompts à voter pour discuter de la manière qu’auraient trouvée les valaisans pour garder une activité dans leurs villages si les valaisans et beaucoup d’autres suisses avec eux votaient pour que les requérants d’asile entrés par Genève soient logés par milliers sur des barges amarrées dans le port de Genève ? Bons sentiments ou pas bons sentiments.

Et je n’ai pas parlé de la simple atteinte aux droits de la propriété individuelle. Est-ce un Droit de L’Homme ? Et si avec un recours auprès de cet organisme qui pensait se prévaloir de revenir sur l’interdiction d’élever des minarets, la Lex Weber ne trouvait plus à s’appliquer ? Pour rester plus sérieux et même si la « spéculation » immobilière fait des millionnaires chez ceux qui prennent des risques, cette Lex Weber doit déjà voir son application exclue du canton du Valais. Quand 75 % de la population votante du canton est contre c’est forcément et déjà là, une mauvaise loi.

lundi 4 juin 2012

Affiner ce que nous réserve la lex Weber.


Voilà un article intéressant paru le 23 mai dernier dans le journal Le Temps de Genève. Il présente à mon avis une bonne réflexion sur la mise en place aussi paisible qu'elle puisse être, de cette votation qui, à juste titre, a froissé plus que les autres les valaisans. Comme les autres cantons alpins d'ailleurs.

Au delà de la "défense du territoire", cette loi risque aussi de mettre à mal le simple droit de propriété et là les contentieux n'en finiraient pas tant l'antinomie serait inacceptable. Sur ce plan et sur la volonté de ceux qui se sont prononcés sur cette initiative, l'analyse des ces deux juristes me parait fondée et tout le dispositif ne concernera bien que les nouvelles constructions. Ce qui revient à dire que pour toutes les autres, édifiées ou au droit d'un permis délivré avant février 2012, rien de changé et les distingo entre résidences secondaires ou principales ne seront pas pertinentes.

Le débat va donc porter pour les nouvelles constructions et depuis cet article il semble déjà y avoir un consensus sur ce qu'est une résidence secondaire, c'est à dire une résidence dans laquelle le propriétaire n'habite pas et n'y paye pas ses contributions fiscales principales.

Un autre débat où les auteurs prennent un peu leur désir pour les réalités, c'est savoir à compter de quand la lex Weber entrerait en force. Depuis la date de la votation ou depuis le 1er janvier 2013 ? Si l'on s'en tient à l'esprit de cette votation comme les auteurs se plaisent à le dire sur d'autres plans tout à fait pertinents, je crains que la date du 1er janvier 2013 pour l'entrée en force ne soit contestée. Et il faut espérer que Doris Leuthard se prononce sur ce plan dès septembre comme il a été promis.

Il n'empêche que si des projets déjà bien avancés au niveau communal et sans opposition pourraient être défendus d'ici cette date je vois mal comment d'autres - de précaution pour tourner cette loi - pourraient être déposés à la va vite pour entrer en force d'ici le 1er janvier. Les contentieux qui s'ouvriraient et s'appuieraient sur l'esprit de cette votation donneraient à coup sur des discussions imprévisibles. 

Alors que la seule solution pour financer des biens locatifs en Valais reste passer par des villages sous gestion hôtelière exclusive, me semble aussi mettre la barre un peu haut au niveau réalisme. En effet, de tels projets existaient en maints endroits et ce n'est pas la présence de lits froids dans ces communes qui empêchaient leur avènement, mais bien la situation économique générale actuelle.

Il n'y a plus d'argent ni d'investisseurs aptes à risquer pour le moment. Je ne vois pas comment avec cette lex Weber, il en serait autrement demain. J'ai bien peur que les CA dans ces communes plafonnent donc périclitent. Il faudra alors immanquablement revenir dans les isoloirs ou voir le tourisme en Valais plus mal se porter et le canton n'avait pas besoin de cela.

dimanche 1 avril 2012

Rêves et Futur d’Anzère

 C’est fou ce que le temps qui passe permet d’éclairer l’avenir et aider à y voir plus clair dans la prospective pour notre station. Quels enseignements tirer de tout ce que l’on vient de vivre ces dernières années, dont la dernière en date, l’initiative Weber contre le développement des résidences secondaires.

Bien sur il y a des chiffres que j’ignore mais j’ai encore mes yeux pour voir. Et j’essaye de réfléchir sans aucun a-priori sur ce que pourrait être demain. Parce que sans pari sur l’avenir, une chose est sûre, c’est que demain ne sera pas heureux pour beaucoup. Encore ne faut-il pas se tromper.

Je ne vais pas postuler que les sports d’hiver ne sont pas un des devenir d’Anzère, mais il me semble que l’on peut penser que si Anzère n’a que les sports d’hiver, notre station n’arrivera pas à passer l’épaule. Cette année où l’enneigement a été exceptionnel, je n’avais jamais vu depuis les 6 années où j’habite ici, aussi peu de monde dans la station pour la période de haute-saison. Et ne parlons pas de la moyenne saison. Et pourtant le Spa et Wellness Center était ouvert. D’ailleurs en prévision de son ouverture et des difficultés de stationnement dans la station, notre Conseil communal avait même été jusqu’à faire un nouveau plan de circulation en 2010. Heureusement que cette expérience a été vite avortée. Il n’y en a pas eu besoin.

Il semblerait donc que si la demande se restreint globalement pour des sports d’hiver et parmi une clientèle argentée, Anzère ne pourra pas lutter sur ce plan avec les autres stations qui ont des domaines skiables déjà installés et de plus grandes importances sur le seul canton du Valais.

Il apparaît donc bien que si Anzère, cité alpine, ne cherche pas ailleurs que dans les seuls sports d’hiver pour vivre, il en sera fait de son futur. Sur les années passées et quand j’avais défendu qu’il importait de relancer la liaison par voie de câble entre Anzère et Crans-Montana, j’avais bien précisé que cette liaison ne devait pas se limiter aux seuls accès aux domaines skiables, mais faire communiquer toute l’année les deux stations. Une liaison par dessus la Plaine Morte vers Lenk aurait eu à n’en pas douter un retentissement mondial.

Car ce qui importe, c’est de créer de telles attractions, afin d’attirer les visiteurs du monde entier pour quelques jours à admirer notre exceptionnel panorama et y dépenser de l’argent. Alors j’en viens à me demander, alors que dans le même temps ceux de Crans-Montana-Aminona ne tiennent manifestement pas à entrer en matière à ce sujet, s’il n’y a pas, en définitive, mieux à faire.

Et pourquoi pas une attraction mondiale dans une liaison, par dessus le Wildhorn entre Anzère et le Lauental? Le glacier fond et s’il faut attendre 10.000 ans pour le revoir en glace, cela se fera sans moi et…  sans vous aussi d’ailleurs ! La liaison Anzère-Wildhorn pour y faire du ski d’été, c’est mort aussi de ce fait, mais les panoramas sont toujours là et aussi le trekking qui reste de plus en plus en vogue, car plus populaire, ce qui n’est pas une mauvaise chose au moment où les priorités du plus grand nombre sont à moins de dépenses comme on le voit.

Je trouve donc qu’une liaison par dessus le Wildhorn vers le Lauental et Gstaad deviendrait à n’en pas douter une attraction mondiale et visiter les Alpes suisses du Valais obligerait à une étape à Anzère ou dans le Lauental (pour les gens du Nord), afin de profiter dans des conditions pécuniaires acceptables d’un premier « survol » de quelques heures de ce massif alpin. La liaison pourrait d’ailleurs partir du Pas de Maimbré, du coté d’Anzère et qui sait déjà fonctionner, s’il y a des clients, toute l’année.

De chaque coté du Wildhorn, ce serait invariablement le renouveau de l’hôtellerie et ces deux stations seraient durant toute l’année et au delà du seul coup d’œil de ceux qui n’ont que quelques jours à nous accorder, des étapes de renommées mondiales pour les amateurs de trek et sans avoir besoin d’aller dans l’Himalaya. Le « Spa et Wellness » trouverait alors toute sa pertinence, comme accompagnement de ces activités tout au long de l’année, car ce ne peut pas – du moins c’est mon avis – devenir à lui seul une finalité comme on va le voir bien vite.

Ce sera aussi par l’irrigation d’une masse importante de visiteurs tout au long de l’année, le renouveau des commerces comme ceux de la restauration en particulier mais plus encore, tant l’affluence de monde permet toutes les audaces.

Combien coûterait une telle liaison ? Mais elle pourrait largement être subventionnée par les cantons de Berne et du Valais. Il va bien falloir que ceux qui pensent le futur des habitants, en commençant par ceux du Valais qui prévoient, à cause de l’initiative sur les résidences secondaires, une baisse du secteur du tourisme, innovent.

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