samedi 13 décembre 2008

Le wellness-center « nouveau» est arrivé.



Il est prêt à accueillir ses clients dès la saison d’hiver 2008-2009.

C’est en un tournemain que, pour ce projet, ses promoteurs ont lancé un concours, choisi le lauréat, réuni les financements, lancé les travaux et fait réaliser ce nouveau wellness-center dont les résidents de toute la station pourront profiter dès cette saison d’hiver.

2 sauna pour 4 et 8 personnes, un grand jacuzzi où 8 personnes vont pouvoir deviser face un magnifique paysage, des transats de relaxation où l’on pourra se faire servir toutes les collations froides ou chaudes que l’on peut souhaiter sur un simple appel au bar et aussi se faire bronzer sur la terrasse en bordure du champ de neige en hiver. Que demander de mieux quand on sait aussi pouvoir y obtenir les prestations de massages que nécessitent certaines remises en forme.

Bravo pour cette réalisation et j’invite tous les résidents d’Anzère à aller y faire un tour et à faire connaissance avec ces installations. Il suffit de se présenter à la réception de la Résidence Eden dans le centre du village et de le demander.

Ou de téléphoner au 00 41 (0)27 399 31 00 e-mail à info@h-eden.ch

Je profite de cette annonce pour vous adresser à vous tous et ceux qui vous sont chers, mes meilleurs vœux à l’occasion de cette nouvelle année et vous souhaite aussi de très bonnes fêtes.

Liaison Crans-Montana-Anzère


Les choses s’éclaircissent, vous avez atteint la quasi-unanimité sur le vote concernant de ce qui seraient les investissements les plus propices à développer notre station. Et vous avez choisi a liaison en télécabines entre Crans-Montana et Anzère.

Quand, de plus on voit qu’au plus haut niveau des organismes de développement de notre commune, le prix du foncier sur le Village d’Anzère est un souci légitime, il faut tout faire pour mettre toute les forces de la station dans ce projet. Il ne doit plus rester un serpent de mer « monstrueux » dont on entend parler mais qu’on ne voit jamais.

Il y a quelques années ce projet était devisé entre 6 et 8 millions de francs, peut-être vaut-il 10 maintenant, surtout si on élargi le débat. Mais c’est un investissement à la portée des propriétaires ayant un bien immobilier sur le village et la commune a montré qu’elle ne rechignait pas à s’engager sur un projet pour autant qu’il recueille une quasi-unanimité parmi les habitants et surtout propriétaires.

Si demain et en particulier les skieurs qui viennent sur Anzère, peuvent aussi rejoindre sans prendre de véhicule, les 160 km de pistes de notre voisine, là, il est bien certain que la fréquentation de notre station va connaître un essor considérable. Je dirais même plus, si devenir acquéreur d’un appartement ou d’un chalet à Anzère vous donne la possibilité non seulement d’avoir accès à 200 km de pistes mais aussi à un ensemble de facilités, c’est la station d’Anzère qui est sauvée.

Et Anzère, nouvelle banlieue de notre grande voisine, ne restera pas longtemps une cité dortoir et encore, car tout sera enfin réuni pour voir renaître dans notre village, toutes les activités qui firent sa renommée lors du lancement de la station.

Et je vois encore plus loin pour un tel projet. Cette liaison ne doit pas s’arrêter aux champs de neige et à une utilisation de 4 mois sur 12. Elle doit fonctionner toute l’année, même si c’est avec des fréquences journalières qui pourront varier en fonction des jours et de la saison. Mais imaginer que l’on puisse, depuis le départ du télécabine d’Anzère et jusqu’au départ des pistes de Crans-Montana, avoir une liaison qui permette aux piétons et aux touristes de tous crins d’aller « faire les magasins » sur un flanc ou l’autre de la montagne et à tous ceux de Crans-Montana de venir s’attaquer aux sentiers balisés d’Anzère, quelle ouverture sur le futur.

Et comme l’a bien montré, quand il existait encore, le projet de wellness-center à l’emplacement de la piscine en plein air, il est certain que ce seront des centaines de propriétaires qui abonderont dans un tel projet. Car en l’espèce, c’est vraiment la certitude de voir enfin progresser la valeur de leur patrimoine immobilier. Et pourquoi ne pas créer des parts de fondateurs qui permettraient à tout souscripteur d’une part de 5.000 FCH par exemple de bénéficier de 2 accès permanents et nominatifs à cet objet. Beau dividende, cessible entre particuliers, sans que réellement il y ait un coût pour l’exploitant dans la mesure où les cabines circuleront. Mais ainsi, c’est plusieurs millions qui peuvent être collectés et surtout l‘agrément, exprimé par le porte-monnaie, du bien fondé d’un tel investissement.

Tout concourre aujourd’hui à valider un tel dossier. Le nouvel RQC pour la station qui va encore plus réserver notre parc immobilier aux seuls suisses, la crise économique mondiale, etc, montre bien que ce sont avant tout les suisses qu’il importe de faire venir sur Anzère et ses environs. Les promoteurs d’origine de ce projet doivent, au plus tôt, remettre en marche leur comité. Ce sera et au vu de ce que l’on connaît dans la commune depuis plusieurs années, la très grande majorité des propriétaires qui vont les soutenir. Et Anzère peut et doit le faire seuls’il y a lieu et pas attendre que d’autres s’en occupent.

Demain, le soleil va briller encore plus fort sur notre contrée.

mercredi 8 octobre 2008

Convivialité autour de la Marmotte à Crans-Montana

Ce mardi 8 octobre 2008 et à 15h, c'était la journée portes ouvertes au bar de l'Hôtel du Lac de Crans-Montana. Les bières de la Marmotte, qui n'avaient que quelques mois d'existence, présentaient, tant au public qu'à ses clients professionnels, ses installations et ses produits. Le temps était moyen en cette après-midi, mais la sympathie de l'équipe de cette brasserie et l'odeur des saucisses de veau sur le barbecue compensaient largement.

La visite nous a d'abord conduit auprès de l'ensemble d'élaboration de la bière où, dans des cuves de d'inox d'une propreté et d'une beauté exceptionnelles, sont élaborées les phases de maltage, de filtrage, de houblonnage etc où à travers des manipulations savantes ces cuves sont chauffées jusqu'à plus de 90°C en fonction de l'étape à élaborer.

Après cette phase de la fabrication qui se passe devant les clients de la Brasserie au rez de chaussée, la bière descend dans la cave au dessous, où elle est réfrigérée de 90°C jusqu'à 15°C par un petit évaporateur à eau, en une paire d'heures pour les 400 l de la brassée qui arrive de l'étage supérieur. Ici dans ces premières cuves et pour cette action finale de fermentation, elle va rester y rester une petite semaine en fonction de la recette. Ensuite elle va aller soit à l'embouteillage, soit au stockage dans des cuves de 800 l où elle devra y être stockée un mois avant sa consommation, à travers fûts de tirage de 20 l ou bouteilles de 33 cl.

Après ce fut la phase de dégustation où il m'a été proposé une blonde spéciale de 5,2° qui est excellente. La Brasserie fait aussi une blanche et une "brunette" que je n'ai pas goûtées. Elle a aussi dès cette première année, le projet de faire une bière de Noël qui sera dans la plus parfaite tradition.
Où trouver cette bière ? Dans quasiment tous les débits de boisson et restaurants de Crans-Montana-Aminona. Viendront-ils sur Anzère ? Certainement, mais cela risque d'être leur limite de zone de chalandise car les associés de cette micro-brasserie, qui a déjà sorti depuis l'ouverture plusieurs dizaines de milliers de bouteilles, n'ont pas le projet de distribuer leur marque dans la vallée. Augmenter les quantités en fabrication, aujourd'hui, 2 jours par semaine et la logistique de distribution qui va avec, impliquent une autre organisation.
Mais si le prix à payer pour boire cette nouvelle bière, c'est de venir le faire à Crans-Montana-Aminona, pourquoi pas ? Certains viennent bien y faire un parcours de golf ! Et si les clients satisfaits se sont inscrits au Club des Amis de la Marmotte, ils seront les premiers informés tant des nouveautés que des activités du Club. Pour les contacter, connectez-vous sur leur site à http://www.brasserie-la-marmotte.ch ou rendez leur visite sur la rive sud du Lac Grenon à Crans-Montana.

samedi 4 octobre 2008

3 octobre 2008 au soir, première neige sur Anzère



Nous y sommes, depuis hier au soir la neige arrive sur Anzère et ce matin le thermomètre affiche 1°C et 15 cm de neige couvre notre paysage. Cela faisait bien 10 jours que cela couvait avec 4°C le matin et des après-midi ensoleillés.

Mais que l'on ne s'y trompe pas, l'ouverture de la saison de ski n'est pas pour aujourd'hui, même si le télécabine marche, les professionnels sont absents, c'est marqué sur leurs devantures. Et le soleil arrive et ce soir il y a fort à parier qu'il ne restera plus rien.

La couverture en asphalte de la fin de la rue du Chamossaire devrait se faire avant la fin de ce mois si les conditions atmosphériques le permettent. parole de professionnel concerné.

Conseil Général d’Ayent du 2 octobre 2008 à 19h30

Cette réunion s’est tenue dans le gymnase de St Romain et a été parfaitement organisé, tant pour la tenue de cette assemblée que pour sa compréhension par le public. Il importe aussi en préambule à cette réunion de rappeler qu’une telle instance est publique et qu’il importe, pour la population, d’y assister tant pour « éviter les commentaires fallacieux dans les guinguettes » que par respect pour toutes les personnes qui donnent de leur temps pour le bien de la Commune. La prochaine réunion portera principalement sur le règlement des quotas et se tiendra au même endroit le :

Jeudi 18 décembre 2008 à St Romain à 19h30

La « mise en scène » de cette réunion était faite pour permettre non seulement un bon déroulement des débats, mais aussi par une meilleure compréhension de la part du public que l’on peut estimer à une soixantaine de personnes.

Au fond de la salle sur une estrade de hauteur double, le « bureau » (comité) du Conseil Général de 6 ou 7 personnes, avec au centre le Président du CG, Marco Aymon. Devant eux et toujours face à la salle, les 7 ou 8 membres de l’exécutif communal avec au centre son Président Georgy Bétrisey, le conseil communal. Face à eux, autour de tables en fer à cheval, tournant le dos au public, le restant des Conseillers Généraux sur trois cotés et réunis par groupes de rattachement, les socialistes à droite du public, de dos ceux de l’Entente communale et à gauche du public le groupe PDC. Chacun de ses groupes est nanti d’un chef de groupe qui parle pour les interventions du groupe, sans empêcher chacun des membres du groupe de pouvoir s’exprimer pour des interventions individuelles.

Assister à cette réunion permet de mieux comprendre les fonctionnement des organes de décisions et de gestion dans la Commune. Le Conseil Communal présidé par le Président de Commune, gère la commune tant pour les affaires courantes que celles, exceptionnelles, c’est l’exécutif. Mais c’est le Conseil Général qui avalise et vote non seulement le budget, mais décide des investissements, des acquisitions, dévolutions et ventes du patrimoine communal. De tels projets passent avant ce vote au travers de commissions ad-hoc qui vont rapporter, comme ce soir, à l’ensemble du Conseil Général. Ce sont les membres du Conseil Général qui vont se constituer en commissions, toujours, du point de vue de la « gestion » de la commune et des impacts « environnementaux » et parfois si nécessaire une troisième commission « spéciale » pour donner son mot sur le plan technique par exemple, qui peut se faire assister d’hommes de l’art, comme d’un architecte par exemple.

En cette soirée ont été examinés deux projets particuliers et les votes d’engagements financiers qui allaient avec, que sont l’aménagement de la place du Pré aux sœurs de St Romain pour 1,5 million de FCH et l’investissement dans une crêche municipale à Botyre près des écoles pour 3,5 million de FCH. Je ne veux pas entrer dans les détails de ces présentations et délibérations, car un compte-rendu va en être fait par procès-verbal et comme le débat était public, il y a toutes les chances pour que les citoyens d’Ayent puissent prendre connaissance de ce PV soit en se présentant à l’Hôtel de la Commune soit sur internet par téléchargement du fichier.

Si chacun des intervenants chefs de groupe ou autre saluaient lors de leurs interventions, le public, celui-ci n’avait pas le droit à la parole. Que tirer comme enseignement d’une telle réunion ? Parfaitement « menée » cette instance, va permettre d’aller vers plus de transparence en ce qui concerne les projets de la Commune. C’est aussi un objectif souhaité par les membres du Conseil Général afin d’être plus pertinents en ce qui concerne leurs avis. Par ailleurs et afin de respecter une vraie démocratie lors de l’élaboration des décisions, les Conseillers Généraux demandent d’abord de ne pas être – sur leurs prérogatives budgétaires – mis devant le fait de n’être une chambre d’enregistrement pour des engagements de dépenses hors budgets déjà engagées ou encore d’avoir à accepter des dépassements de budgets pour des investissements mal « calibrés ». Gageons que le « tour » public, donné à ces « tenues pleinières » va contribuer rapidement à plus de transparence et de régularité dans les décisions communales et les affectations de ressources.

Quoi relater d’autres de cette soirée aussi édifiante qu’agréable ? Nous y avons appris que TéléAnzère avait réalisé cette année, une activité record à plus de 7 millions de FCH et le Président de Commune rayonnait de satisfaction en l’annonçant, ce qui est légitime. Si l’on rapporte ce chiffre à celui du CMA de Crans-Montana (voir sur leur blog dans la colonne de gauche), le ratio est meilleur au km de piste. Et si la saison en 2007 avait débuté avec la neige à mi-novembre, il ne faut pas croire qu’elle va débuter, ci, avec ces 15 cm qui tombent aujourd’hui sur Anzère. Georgy Bétrisey a donc pu inviter l’ensemble des participants, public compris, à se réunir et à participer le vin de la convivialité, cette fois-ci accompagné de pain et de fromage. Et ceci, il est important de le souligner, en démarrant à l’heure une réunion qui aura durée 2 pleines heures.

Dans les « discussions de buffets », j’ai pu apprendre auprès de personnes bien informées que le SDA, était conscient d’avoir à apporter, des améliorations dans l’environnement de la station et de l’importance qu’il y avait à mettre en œuvre des projets de développements accessibles et mieux dimensionnés à notre station. Gageons que ces annonces se feront pendant la saison hivernale et en présence des résidents saisonniers.

Encore merci à tous les participants de cette soirée pour leur disponibilité et le travail fait. Nous serons nombreux le 18 décembre prochain.

mardi 12 août 2008

PAZ, RCCZ, RQC et autre TTH, « mes amours » !

Le 11 juillet BO du canton du Valais, n° 28 préalable, puis n° 29 :

Avis de modifications partielles du plan d’affectation des zones PAZ et du règlement communal des constructions et des zones RCCZ , avenant au RCCZ incluant, entre autres le règlement des quotas et contingentement RQC.

« Les documents y relatifs peuvent être consultés au bureau du service technique communal dans les heures d’ouverture officielles.
Ont qualité pour former opposition les personnes touchées par la modification apportée et qui possède un intérêt digne de protection à ce qu’elle soit annulée ou modifiée. Les oppositions, dûment motivées, doivent être adressées par écrit au conseil communal d’Ayent dans les dix jours de la présente publication. Celui qui n’a pas formé opposition dans ce délai ne peut plus faire valoir ses droits dans la procédure, suaf si des modifications éventuelles sont apportées ultérieurement .
Ayent le 18 juillet 2008 »

Fermez le ban !...

Absent d’Anzère et ne « pouvant me rendre au chevet du malade », j’ai demandé des nouvelles de l’affaire à une personne présente sur la Commune et pouvant, elle, aller consulter les documents « y relatifs » ! Un pavé de plusieurs centaines de pages tendant en substance à permettre la vente de biens immobiliers aux étrangers dans la mesure où ces logements auront vocation à « devenir des lits chauds » . Soit à titre hôtelier soit comme appartement qui, s’ils ne sont pas occupés par leurs propriétaires, devront être loués à des hôtes de passage. Avec à la clé une « usine à gaz » de pénalités pour que nul n’y échappe. Et ceci sur Anzère dans trois zones bien définies.

Le tourisme valaisan vient d’être sauvé ! …

Il s’agit ni plus ni moins d’ouvrir à des investisseurs qui ne sont pas suisses la possibilité de financer en qualité de propriétaires de logement, donc en en assumant les charges, des murs de logements saisonniers, avec « l’avantage » pour eux, de l’utiliser quand il n’y a personne !

Cela fait germer dans mon cerveau (certainement tordu), deux réflexions : Pourquoi aller chercher en dehors des suisses et au delà des frontières, des acquéreurs fonciers pour une affaire aussi intéressante ? Peut-être que la réponse à cette première question est simple et qu’il suffit de demander à ceux qui ont fait ce genre d’opération il y a 30 ans, ce qu’ils en pensent.

Et la deuxième qui est presque la même, qui est de savoir pourquoi le financement de murs hôteliers et para-hôteliers ne se fait pas, soit par les exploitants de ces structures, soit par des sociétés d’investissement qui mettraient ces biens dans des conditions économiques normales à la disposition des exploitants ? La réponse est la même et elle est évidente, de tels murs n’obtiennent pas une rémunération normale et n’intéressent pas les investisseurs. Et pourtant la formation du prix des prestations hôtelières est simple, utilisation du foncier, prestations de service hôtelier, publicité et marge bénéficiaire. Mais le problème serait que tout cela et dans certains endroits n’aboutit plus à un prix marchand ! Et comprendre de ce fait et en particulier pourquoi il n’y a pas plus d’hôtels sur Anzère.

Mais est-ce pour autant qu’il faille monter un tel « cahier des charges technocratique » pour faire financer l’immobilier de loisirs dans le canton du Valais, entre autres ? Un bien immobilier c’est pouvoir librement en user et en abuser (usus et abusus) et son intérêt pour les investisseurs tient dans le fait d’en jouir, soit en l’occupant soit en le louant, tout en en supportant les différentes charges et trouver dans la gestion « en bon père de famille » de ce patrimoine, une certaine plus value à son dénouement. A défaut d’un de ces éléments les investisseurs n’investissent pas. En l’espèce c’est bien ce qui se passe dans ces « biens immobiliers » à qui on veut faire faire tout à la fois et surtout, à la charge, in fine, d’un gogo.

Ce matin dans le journal « Le Temps » daté du 12 août, c’est Jean-Michel Cina qui a une nouvelle idée qui serait de remplacer « l ‘arsenal de taxes (touristiques) en tous genres » par une TTH (lire une taxe touristique d’hébergement) applicable au m2 des résidences de tourisme, hôtellerie ou résidence secondaire (car ce n’est pas dit dans l’article, mais cela ne devrait pas concerner les habitations principales). Cette taxe serait de l’ordre de 10 à 30 F le m2, tout en ne disant pas si ce montant sera annuel ou payable lors de la construction. Ce qui représente pour un appartement de 100 m2 de 1.000 à 3.000 FCH, ce qui est loin d’être négligeable. Cela incitera-t-il le propriétaire, qui ne le fait pas encore, à trouver dans la location des ses « lits froids » un certain amortissement de telles charges ? Je suis loin de le croire, car louer ou ne pas louer sa résidence secondaire, n’est pas le fait de ce seul critère de coût.

Ce dont je suis par contre sur, c’est que ces coûts supplémentaires seront un nouveau frein à l’acquisition dans les zones touristiques de résidences secondaires. A défaut de ne plus avoir de lits froids, on pourrait bien à terme à n’avoir plus de lits du tout !

Et si la solution à toute la problématique du tourisme, en particulier dans le canton du Valais, se trouvait dans une libéralisation totale du marché immobilier et de l’abrogation de la lex Koler ? Car comme l’a dit en son temps Lafontaine et certainement avant lui Esope, « on ne peut contenter tout le monde et son père ». Par contre toutes les lois liberticides ne peuvent que restreindre la demande sur ce marché et le fausser. Et cela le marché le paye toujours à un moment ou à un autre. Ici c’est le marché immobilier et celui du tourisme…

Comme on le voit depuis trop longtemps. Et le train du progrès risque de passer sans que les valaisans aient pu monter dedans.

samedi 17 mai 2008

Nettoyage de printemps


Le 17 mai de 8h à midi, c'est l'opération grand nettoyage de printemps sur la commune et pour nous sur Anzère. Le tout bien organisé en commençant par le regroupement de plus d'une cinquantaine de participants devant l'installation du télécabine et ceci autour d'un café et d'abondants croissants.

Chacun regagne le quartier où son groupe, préparé à l'avance avec les inscriptions, doit travailler "sac en main" et "ganté" de frais. Nous sommes 7 sur Chamossaire de la chapelle à la route de Bonnefille. Et on peut dire qu'en une bonne heure tout était ramassé et j'ai été favorablement surpris du peu de déchets du moins sur notre quartier d'une année sur l'autre. A peine 5 sacs pleins.

Des papiers et cartons que le vent semble avoir évacuer loin de son propriétaire et à son insu que l'on retrouve dans les recoins près des chantiers de l'année et bien sur bouteilles de bières et paquets de cigarettes vides près de la route de Bonnefille au sud de Chamossaire. Certainement pas les déchets des résidents de l'endroit tant tout est propre et bien entretenus dans les propriétés que nous traversons.

A 11h 30 c'est le regroupement final pour un pot de l'amitié au pied de l'Hotel Chamossaire-Viamonde. Le soleil était au rendez-vous. Tout va bien et à l'année prochaine. Un grand merci à tous les participants et aux organisateurs comme l'a indiqué la représentante de la Commune qui a fourni des gants et du ... fendant !

mardi 13 mai 2008

L’avis des résidents d’Anzère,

C’est à plus de 95% que les résidents du quartier du Chamossaire se sont prononcés pour que notre quartier conserve « l’esprit chalet » qui y prévaut depuis plus de 25 ans.

Sur Anzère il y a encore et en nombre des terrains propices à l’édification d’habitats collectifs plus en conformité avec ce que recherchent les occupants et utilisateurs d’appartements et avant tout la proximité du centre du village et de ses commerces et facilités.

Dans ces conditions, il me semble important que les quelques terrains encore disponibles sur ce quasi-plateau de Chamossaire soit réservés à l’édification de chalets individuels comme ce fut le cas ces 25 dernières années.

Il ne faudrait pas que sous prétexte d’être simplement propriétaire d’un terrain en zone déclarée zone d’habitat collectif, l’on puisse entreprendre la promotion d’un tel immeuble sans tenir véritablement compte de l’environnement existant et risquer ainsi de créer une véritable nuisance aux résidences qui s’y trouvent actuellement.

De plus pour ne parler que de l’aspect strictement financier, il n’y a qu’à se référer aux difficultés de commercialisation que supportent tous les appartements en vente sur ce quartier d’Anzère, à plus d’un kilomètre du village. Dans ces conditions il me semble important de privilégier ces derniers terrains pour de l’habitat individuel.

Les instances communales sauront certainement veiller à cette harmonie.

mardi 29 avril 2008

Futur d'Anzère et blog

Voici un bon mois que j’ai ouvert ce blog pour essayer d’y faire s’exprimer tous ceux qui sont concernés par Anzère et ce, dans tous les domaines. Son environnement à sauvegarder, ses activités commerciales et ludiques à relancer ou développer, pourquoi la station sera fréquentée ou non demain et pour savoir quel parti pris prendre pour le futur d’Anzère.

Parce que, quoi qui puisse être fait, cela mécontentera toujours une certaine catégorie de la population. Et dans ce cas là, si l’on peut aussi parler de divergence globale de vues entre ceux qui habitent Anzère à l’année, ceux qui y possèdent une résidence secondaire dans laquelle ils vont venir plusieurs mois par an et ceux qui vont y venir que quelques semaines par an et vont passer ces journées sur les pistes, les avis car les besoins vont être différents du tout au tout.

Il y aura peut-être consensus sur un point, celui de l’obligation pour Anzère d’évoluer. Tout simplement parce que qui n’avance pas recule. Et c’est bien toute l’histoire d’Anzère. A force de ne plus pouvoir faire évoluer dans un sens ou dans l’autre notre station, on assiste à la disparition de certaines prestations sans quelles soient remplacées pour autant par de nouvelles. Le bilan ne se traduit alors que par une baisse d’activité qui ne plait en définitive à personne.

Et quand il y a baisse d’activité nette et les nouvelles constructions qui continuent à se développer, c’est de plus en plus le sentiment de « lits froids » qui s’installe. Un peu comme le vent qui va augmenter considérablement le ressenti du froid. Il semble donc important de permettre la mise en place d’activités nouvelles. Permettre que des activités nouvelles viennent s’essayer à Anzère ne me semble pas vouloir dire que ce soit la commune, c’est à dire tous ses habitants, qui prenne le risque financier inhérent à tout lancement d’activité. Car si la vocation de la Commune est de favoriser par tous les moyens l’implantation de nouvelles activités, elle ne doit pas se substituer à l’entreprise privée pour une prise de risque quelconque vis à vis des finances publiques.

Et elle ne le fait pas en définitive. Mais le simple fait qu’elle laisse croire qu’elle va le faire me semble tout simplement bloquer les initiatives privées. Qu’en est-il de la liaison entre les domaines skiables d’Anzère et de Crans-Montana ? Qu’en est-il du Wellness Center au centre du village ? Ne serait-il pas plus simple de voir dès le départ le problème autrement et que tous sachent que la Commune peut faire certaines choses pour faciliter les nouvelles implantations et pour conserver un environnement plaisant, mais que l’argent public n’est pas fait pour investir dans des affaires forcément commerciales.

Mais qu’en est-il de ce blog ? Il ne peut rester en l’état de monologue. Il ne peut avoir d’intérêt que dans l’échange des points de vues de tous ceux qui se sentent concernés par Anzère. Ils peuvent s’y exprimer d’une manière personnelle et sous leur identité ou le faire sous un pseudo et ceci pour permettre un dialogue tant entre le promoteur du blog et eux qu’entre visiteurs à travers un vrai débat. Si certains ont des problèmes matériels pour le faire, ils peuvent m’adresser un mail privé et je me ferais un plaisir de les y aider.

Par contre si personne n’a rien à dire sur tous ces sujets, quel intérêt y a-t-il pour les visiteurs à ce que j’y exprime mon point de vue. La balle me semble être dans votre camp. A vos plumes. Si vous le souhaitez, bien entendu.

dimanche 6 avril 2008

Réflexions sur l'air du temps

A l'occasion des fêtes de Pâques, un groupe d'anciens propriétaires de chalets d'Anzère s'est retrouvé pour évoquer les souvenirs des premières années et aussi l'avenir de la station que nous aimons tous.
Au fil des discussions, un constat est ressorti et sans être nostalgique du "bon vieux temps", l'ensemble des personnes a reconnu qu'Anzère avait plus perdu que gagné en agrandissant son parc immobilier.

Nous regrettons tous la disparition de la piste du Chamossaire, idéale pour les débutants et qui animait le bas de la station. Aujourd'hui, certaines familles avec de jeunes enfants, renoncent à skier sur Anzère et passent la journée à Crans ou à Nendaz.
Ne serait-il pas envisageable d'aménager sur la piste du village, jugée trop raide pour les petits, une zone intermédiaire comme c'était le cas sur le Chamossaire?
Pour encourager les familles à reprendre le chemin du Pas de Maimbré, pourquoi ne pas créer un forfait deux zones avec un prix pour les usagers de la piste de la Cuvette. Le système de remontée n'est pas du tout satisfaisant et décourage de nombreux enfants. Pourrait-on installer un tapis roulant ou un câble avec des poignées?
Une buvette avec un coin-jeux et boissons chaudes au bas de la piste serait appréciée de tous.
Le télésiège de Tsalan manque aussi car il équilibrait le trafic au village et amenait les skieurs au coeur du domaine. Sans oublier le plaisir de rentrer à ski au chalet à travers champs sans buter sur des chantiers, que nous supportons depuis des décennies, même en hiver.
La piste de fond du Parcours Vita n'est hélas plus qu'un lointain souvenir.

Que dire de la fermeture de la Piscine Couverte et de la chaleureuse ambiance lors des concours de natation à la piscine extérieure, lieu qui risque de disparaître à son tour.

N'oublions pas la perte des commerces de qualité et surtout de la pharmacie, présence indispensable pour une station de cette envergure. Tous ces commerçants étaient l'âme du village et participaient à toutes les manifestations. Ils rendaient la place conviviale et accueillante.
Merci à ceux qui persévèrent, encourageons leurs activités en fréquentant leurs boutiques. Avis à tous.
Nous comprenons très bien que la société a changé et que les habitudes de vie et de consommation aussi, mais Anzère ne doit pas être seulement une "cité-dortoirs".
Les citadins qui décident d'acheter en montagne ne veulent pas retrouver la ville qu'ils viennent de quitter mais ont envie de respirer l'air pur et de pouvoir se promener sur des sentiers, sans danger.
Nous ne voulons pas être négatifs, mais les futurs grands projets immobiliers nous inquiètent car les problèmes d'accès et de circulation vont créer de fortes nuisances à l'ensemble des résidents.

Nous faisons ces observations parce que nous aimons notre station et désirons qu'elle reste attractive pour tous, petits et grands.
Nous restons optimistes car tout problème a sa solution, mais mérite qu'on y réfléchisse à plusieurs, élus, associations et citoyens.

Nous apprécions le bon fonctionnement des remontées mécaniques et remercions le personnel pour l'entretien performant des pistes par tous les temps. Nous profitons également de féliciter l'équipe de la navette, un atout pour modérer le trafic mais surtout pour les usagers de profiter d'un transport sûr et efficace.

Nous avions besoin d'écrire ces propos pour qu'ils ne restent pas seulement des paroles de "café du commerce" mais puissent apporter une réflexion positive et constructive pour l'avenir d'Anzère.

Jean et Christine Zurcher-Hosennen

lundi 31 mars 2008

Quel tourisme pour Anzère ?



Pour ce qui est du développement de « sa » station Anzère, Ayent, comme à Crans Montana s’imposerait un moratoire, quant à ses options concernant l’immobilier, afin de bien savoir quel parti prendre à l’avenir, les surfaces constructibles n’étant pas extensibles.

Laissons de côté la problématique « lits froids-lits chauds » qui ne peut être pertinente que sur une période annuelle donnée si l’on pose dans le même temps la question de savoir quelles infrastructures privées ou publiques il importe d’y amortir.

La première question est « Anzère pour quoi faire ? ». Est-ce un enfant qu’il faudra bien un jour émanciper auquel Ayent a donné le jour ou bien un « outil-esclave » à sa disposition pour apporter à Ayent un simple complément de ressources dont son territoire, propre à l’installation d’une station de ski, pouvait lui permettre de prétendre. Que cette commune exploite en direct ou non ce domaine propre aux sports d’hiver.

Si c’est de cette dernière option dont il s’agit, toutes les constructions sur la station ne sont que « bonus » et la Commune n’a pas à se soucier d’autres infrastructures de vie sur la station. Si au contraire, il s’agit de donner à Anzère la capacité à devenir adulte, autonome et autosuffisant il en va tout autrement.

Dans ce cas il importe de mettre en route le cercle vertueux de toute communauté qui est de laisser s’y implanter ou ré-implanter un réseau de commerces et de services, propre à permettre la vie du village sur une plage de temps la plus large possible, pour ne pas dire permettre à une « certaine » population d’y vivre toute l’année. Et là, étudier la situation de sa voisine « Crans-Montana », ou simplement comparer les solutions, ne me semble pour le moins inapproprié quand on sait que ce groupement de communes est 10 fois plus important et que les effets de seuils ne sont pas comparables.

Par contre de la même façon que le ferait un industriel pour son parc de machines ou de locaux d’exploitation, la durée d’utilisation annuelle des infrastructures et leurs destinations doivent être prises en compte. Et pour ce qui est de l’immobilier, c’est en dizaines d’années qu’il faut raisonner. Une simple rétrospective de ces 5 dernières années et de l’enneigement de 2008, doit conduire à une certaine flexibilité des infrastructures, pour que les années de vaches grasses compensent les années de vaches maigres. Une prise en compte d’un éventuel réchauffement climatique, comme la fonte des glaciers qui est dénoncée par certains organismes ici, doit, lui aussi faire réfléchir à un positionnement ou non du « tout sports d’hiver » !

Parce qu’entre nous, un village à 1.500 m d’altitude et exposé sur le versant sud des Alpes valaisannes pourrait, peut-être, avoir d’autres atouts que celui d’y venir, une seule saison par an, glisser sur des pistes enneigées. Et si cette réflexion d’utiliser Anzère à d’autres fins et pour une autre clientèle que celles des amoureux de la neige était « la » solution complémentaire sur les 3 autres saisons et la seule bonne réponse à donner aux problèmes des « lits froids » ?

mercredi 26 mars 2008

Voilà la piste pour les vrais débutants au ski !


Nos amis Rosmarie et Hansruedi Gschwind-Kaufmann du chalet "Dom" me font passer cette photo datant de la fin des années 80. Je me fais un plaisir de la partager avec vous.


Une solution pour changer le Village d’Anzère ?

Il faut libéraliser la vente immobilière aux étrangers en station touristique !

La première raison à cela et en particulier sur Anzère, c’est l’état de la station et l’histoire de ces 30 dernières années. La voie prise ne marche pas! De mon point de vue, Anzère se meurt et les immeubles ne sont pas entretenus comme ils devraient l’être. A qui la faute ? Pour quelle raison constatons-nous cet état de fait ?

Je ne l’ai pas connu mais ceux qui sont sur Anzère depuis l’origine de la station me l’ont dit. Avant il y avait une vie importante sur le Village et cette vie disparaît tous les ans un peu plus. Avant il y avait, entre autres, une piscine couverte, fermée depuis longtemps, des groupes pour diverses activités et même un club de curling. Et je ne parle pas des commerces qui ferment, chaque année un peu plus et ce, au delà du phénomène de fermeture des petits commerces en général.

Quelle serait la cause de cette désaffection ? Je pense que "qui n’avance pas recule" et qu’à Anzère les choses n’ont pas évolué comme elles auraient pu le faire. Je pense qu’une des causes est la restriction de vente de biens immobiliers aux étrangers. Lorsque l’on achète un bien immobilier, c’est souvent un investissement important et au delà de pouvoir le louer ou d’en profiter, l’intérêt général de cette opération est dans la plus-value normale escomptée. Or je peux dire qu’à Anzère cette plus-value n’existe pas. Il s’agirait plutôt de subir des moins values, c’est à dire qu’en francs constants, le prix a baissé. Est-ce normal qu’un bien immobilier acheté 250.000 FCH en 1985 soit revendu en 2005, c’est à dire 20 ans plus tard, 200.000 FCH ? Cela conduit depuis des dizaines d’années, à ce que des propriétaires, plutôt que de vendre à perte, préfèrent conserver leurs biens. Même sans y aller, ni les louer d’ailleurs, mais en y investissant que le strict minimum en attendant une hypothétique "remontée" des prix sauf si.... alors, leurs biens ne valent plus rien!

Car cet "immobilisme" a surtout une conséquence, celle que le parc immobilier vieillit et bien sur, la station d’Anzère avec ! Lorsqu’il y a un marché actif, à chaque nouvel arrivant, il y a bien souvent remise à neuf du bien et avec un roulement c’est tout le parc qui change d’aspect au fil des années. De nouveaux propriétaires, majoritaires alors en AG vont refaire les accès et embellir au goût du jour. Ici, ce à quoi l’on assiste, c’est au spectacle d'un parc immobilier ancien, qui devient obsolète pour vraiment intéresser une clientèle nouvelle. Et à côté de nouvelles constructions, à des prix au mètre carré parfois de plus du double pour les nouveaux "entrants". Dans ces conditions, sauf à bientôt démolir les anciens immeubles que l’on n’a pas su entretenir, cela donne immanquablement un aspect vieillot à la station, ce qui lui est globalement défavorable.

Il faut donc, tirant les conséquences de ces 30 dernières années, relancer le marché de l’immobilier ancien sur Anzère afin, s’il n’est pas trop tard, de refaire une beauté à notre village et par contrecoup de relancer toutes ces activités perdues, pour le bien de toute la collectivité. Pour ce faire il n’y a pas besoin d’argent public, qui pourrait être demandé à des contribuables qui ne sont pas disposés à financer une croissance qu’ils réfutent, mais d’ouvrir le marché immobilier d’Anzère Village à la clientèle étrangère pour "puiser" dans sa diversité.

Car pour Anzère, en particulier, par la diversité plus importante de ces résidents même occasionnels, cela aurait l’avantage d’étaler tout au long de l’année les périodes de fréquentation de notre station. En effet, même si ces biens immobiliers restaient des résidences secondaires, elles seraient occupées par des ressortissants de pays voisins qui n’ont pas forcément les mêmes dates de vacances que sur le territoire suisse. Ces résidences secondaires pourraient aussi être utilisées par des personnes retraitées qui viendraient y passer, en dehors de la saison de neige souvent évitée par ces personnes pour des problèmes liés à leurs difficultés à se déplacer, une grande partie de leur villégiature.

On voit bien qu’avoir réservé aux seules personnes domiciliées en Suisse, la capacité d’acquérir un quota trop important de biens immobiliers sur Anzère – actuellement d’après certaines informations ce sont près de 80% des propriétaires du parc immobilier de la station qui sont suisses – ne « fluidifie » pas assez le marché de l’ancien, ni ne dynamise pas assez non plus le neuf, d’ailleurs. Une telle décision conduirait immanquablement et sans argent public, à l’amélioration « mécanique » des vieux immeubles de la station et serait le vrai point de départ de la « relance » du Village.

lundi 24 mars 2008

Lits froids, lits chauds !

C’est le maître-mot du tourisme valaisan en ce moment. Pour quelle pertinence pour quelles finalités ? Je ne vais pas prendre position pour l’ensemble du canton où, certainement, les problèmes sont divers et tiennent souvent pour partie à des particularismes liés à la situation et à l’historique de chaque station touristique.

Car on parle bien de « lits chauds et lits froids » dans seulement les endroits de villégiature saisonnière. Car dans la plaine où sur le coteau de proximité cela, bien sur, n’est pas le problème. Alors je vais axer ma réflexion sur Anzère où j’habite depuis bientôt 3 ans.

Il faut d’abord dire qu’Anzère est une station de tourisme, ce qui définit d’abord que l’on y trouve pendant la saison touristique 3 à 4 fois plus de résidents au minimum qu’en dehors de cette période. Anzère se trouve dans les Alpes et à 1.500 m ce qui signifie aussi qu’Anzère est une station dédiée principalement aux sports d’hiver. Et son domaine skiable et ses installations de « remonte-pentes» en atteste. Alors parlons-nous ici de lits chauds ou lits froids durant la saison du tourisme d’hiver ou de cette problématique pour toute l’année et encore pour quelle finalité.

S’agit-il de manque de lits disponibles sur cette période pour amortir les installations de sports d’hiver ou bien de amplitude de cette période ou encore de l’enneigement de la station, irrégulier selon les années. Car là tout le monde le comprendra les solutions sont bien différentes et hormis pour le premier point, la problématique n’est pas immobilière. Alors vouloir trouver des solutions, passant pour remédier à cet état de fait, par des réponses immobilières me semble un « faux-nez » cachant d’autres motivations par ceux qui en usent.

Et ce bilan annuel ou saisonnier de lits froids pour quelles finalités qui pourraient être du domaine des collectivités locales ou cantonales ? S’agit-il du problème de la fermeture de nombreuses surfaces commerciales et ceci même en période de forte affluence ou bien du manque de commerces en basse-saison ? Je crois qu’en l’espèce il faut connaître les raisons des fermetures de ces dits commerces et les raisons qui font que personne ne souhaite en prendre la suite.

Le problème de la fermeture de petits commerces est général et survient même dans les agglomérations où les gens vivent et travaillent à l’année. Cela tient au fait du développement des moyennes et grandes surfaces, aux habitudes de vies qui évoluent et du fait des couples dans lesquels les deux conjoints travaillent, ce qui n’était pas encore autant le cas il y a 20 ou 30 ans. Quant à ce qui se passe sur ce plan dans une station touristique, depuis que je fréquente ces endroits, que ce soit à la mer ou à la montagne, la majorité de ces commerces saisonniers étaient tenus par des commerçants partageant leur activité entre la mer l’été et la montagne l’hiver. Veulent-ils toujours autant travailler ? Ne veulent-ils pas, quand la saison est bonne à un endroit, y faire six mois d’activité à plein temps et prendre 6 mois de l’autre pour des activités non commerciales, voir le repos ?

Dans ces conditions, la « renaissance » de commerces à Anzère passe par la seule volonté de celles et ceux qui veulent venir y ouvrir un commerce et la clé de leur succès est d’abord que la station soit très fréquentée au moins 6 mois de rang. Par contre s’il s’agit de mieux amortir les installations propres aux sports d’hiver, il importe avant tout que l’offre soit assez diversifiée pour satisfaire toutes les demandes de ceux qui font à Anzère le plaisir d’y venir et ceci à tous les stades de leurs vies. En particulier, en haut du Pas de Maimbré, accompagnant cette année à l’école de ski mes petites filles, j’ai rencontré de jeunes parents qui venaient sur Anzère depuis leur enfance et qui avaient voulu y emmener à leur tour leur progéniture. La contrainte de ne pas trouver autour du Village, une offre avec l’école de ski suisse pour les tous petits et sans avoir à utiliser les services du télécabines, allait les inciter à aller dans d’autres stations aux prochaines fois. Reviendront-ils à Anzère quand leurs enfants seront plus grands. Avant que d’aller chercher de nouveaux visiteurs, n’importe-t-il pas de satisfaire les clients fidèles ?

Et si ensuite, la réussite de l’exploitation des installations couvrant le domaine skiable, de plus en plus coûteuse, passe sur une plus forte augmentation de la fréquentation de la station durant la saison enneigée, cela ne sera certainement pas résolu par la « promotion immobilière ». Les nouvelles générations ne peuvent se permettre de venir plusieurs semaines par an aux « sports d’hiver », ne serait-ce que parce que bien souvent ils partagent leurs congés avec la mer ou des visites dans leurs familles. Dans ces conditions l’achat d’une résidence à la montagne se justifie moins qu’il y a 20 ans ( à un moment où déjà l’immobilier coûtait moins cher à leurs budgets) et surtout si c’est pour venir y faire des sports de neige une semaine ou deux par an.

La location d’appartement est aussi bien moins prisée maintenant où les deux conjoints du couple travaillent et entendent profiter au maximum de cette semaine de neige. Ils recherchent donc de prestations hôtelières, ce qui se trouve en nombre manifestement insuffisant dans notre village, surtout si on compare cette offre avec celle dans les autres stations concurrentes du Valais. Dans ces conditions, le projet du groupe Maulin de venir y édifier de 1.500 à 3.000 lits chauds serait une aubaine, au moins pour une meilleure utilisation financière des installations du domaine skiable.

Il me semble dommage sur ce plan qu’un certain nombre de résidents « historiques » du Village ne soient pas favorables à une telle installation qui, immanquablement, apportera un accroissement de la fréquentation du domaine. Ils préféreraient à la fois avoir un domaine moins fréquenté mais ne sont pas prêts à payer des forfaits de 20% plus cher, ni à voir ceux-ci augmenter plus vite que l’inflation dans les années à venir.

Si donc des lits chauds doivent être trouvés à Anzère pour mieux accroître la fréquentation de la station au moment de la neige, c’est loin de passer par la promotion immobilière mais par une offre de services hôteliers bien plus importante. Que cclle-ci soit pérenne tout au long de l’année est une autre affaire que je développerais dans un prochain post.

jeudi 20 mars 2008

Gardons l'esprit "chalet" sur Chamossaire

Le quartier de Chamossaire à l’entrée d’Anzère se situe autour de la cote de 1450 m.

Un certain nombre de terrains restent à construire. Ces dernières années les constructeurs du village ont sur cette zone, pourtant classée « zone d’habitat collectif et d’hôtels » procédé exclusivement à l’édification de chalets individuels, ce que la commune a accepté. Dans le même temps des transactions ont eu lieu sur des chalets existant sur cette zone et construits parfois depuis plus de 20 ans.

Cette zone ensoleillée accueillait au tout début de la station une piste de ski où bon nombre de jeunes adultes, ont apprit à faire du ski, il y a plus de 20 ans. Cette zone et dans ces 5 dernières années a vu l’édification de chalets individuels et les opérateurs sur cette zone relativement plate on toujours « vendu » aux acquéreurs qu’ils se trouvaient ici dans une "zone de chalets de fait". Pour garder l’harmonie du paysage et de l’environnement actuel il semble important que la commune continue dans cette voie et réserve le solde de terrain de cette zone à la construction exclusive d’une demi-douzaine de chalets.

Revoir sur ces parcelles, d’ailleurs desservies par des voies privées de faible largeur, des autorisations pour la construction d’immeubles pour l’habitat collectif serait remettre en cause l’harmonie de la zone au détriment d’abord du village d’Anzère. Car dans ces conditions et de fait, ce serait se moquer de tous ceux à qui cette zone a été présentée comme une zone de chalets. Ils finiraient par quitter la station et seraient un très mauvais exemple pour tous ceux qui souhaiteraient venir y accueillir une villégiature dans le futur.

Voici  la cartographie de la zone faisant apparaître en verts les chalets et en orange les immeubles d’habitat collectif, en rouge l’hôtel du Chamossaire, de la Poste (en face de la chapelle) et des Rocailles. La déclivité faible de la zone centrale où restent des parcelles propres à la construction, montre que vouloir y édifier des immeubles de 11 m de haut conduirait inévitablement à un changement majeur et défavorable de l’aspect de cette zone, portail d’accueil de la station quand on arrive d'Ayent.



Et ceci concerne toute la population d’Anzère car c’est bien un contrat moral que la commune a envers eux et il ne faut surtout pas que sur cette zone, ceux qui veulent venir s’y installer et ceux qui y vivent, puissent penser que les promoteurs immobiliers peuvent impunément et n'importe quand ,ne tenir aucun compte de l’harmonie de la station. Et comment venir s’installer dans quelque endroit que ce soit ici, à la merci demain de voir s’élever devant sa porte ou sa fenêtre un « mur d’immeuble ». Des zones existent encore autour du télécabine pour y voir édifier de l’habitat collectif au cas où les programmes actuels en construction et les appartements du village à la revente se trouveraient en nombre insuffisant.

C’est bien toute la population du Village qui est concernée et qui doit être vigilant à ne pas laisser son environnement se dégrader.

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