lundi 30 novembre 2009

Loi sur le tourisme rejetée ! et maintenant pour Anzère ?

Une loi rejetée par la population par 75 % de votants ne peut avoir été une bonne loi. Au delà de ce que l’initiative populaire a réalisé que les citoyens ont eu le dernier mot, cette initiative a permis qu’un véritable débat s’ouvre par médias, réunions et internet interposés et les travers de la situation du tourisme en Valais ont été mis en lumière.

Parce que si la loi sur le tourisme voulait relancer la promotion du Valais et des régions touristiques sur un pied étatique, en augmentant les impôts pour ce faire, ce que les valaisans ont refusé, il n’empêche que le tourisme en Valais et en particulier sur Anzère a besoin d’être dopé.

D’abord parce que la situation économique et les habitudes de consommation de la clientèle potentielle ont changé considérablement ces 20 dernières années et qu’il importe d’en tenir compte. Nos concurrents touristiques le font et ne pas le faire ne peut qu’aggraver notre situation.

Je ne veux pas essayer de lancer un débat au travers des commentaires de ce blog qui est lu par une moyenne de 15 personnes par jour, je n’y suis jamais arrivé. Tout de même, vous pouvez le faire anonymement mais en commençant par prendre un compte chez blogger et donc un pseudo ce qui prend 5 minutes et qui est gratuit. Vous vous appellerez Ours ou Chouette, mais ce sera toujours la même personne sous un même pseudo, ce qui ne serait pas le cas si je vous laissais intervenir en tant qu’anonyme qui pourrait recouvrir des personnes différentes et perturber un vrai débat.

Pour revenir à Anzère et pour lancer le débat sur les incitations à mettre en place pour essayer de faire venir de nouveaux clients dans notre station en dehors des mois de la haute saison, je vais soumettre quelques pistes sur lesquelles vous pourriez réfléchir et sur lesquelles vous pouvez laisser un commentaire infirmatif ou affirmatif.

D’abord un « sort » à la collecte de la taxe de séjour et aux coûts de son recouvrement.Cet argument a été tout le long de la campagne pour le Oui à la loi, un des plus importants arguments. Je n’en connais pas le pourcentage par rapport aux encaissements, mais à Crans Montana, d’après les propres dires de J-M Cina c’étaient 300.000FCH que cela coûtait chaque année. Combien à Anzère où cela semble l’activité principale d’un certain nombre de personnel de l’Office de Tourisme ?

Déjà la réforme est inutile si l’on ne va pas au bout de la démarche et que l’on ne puisse pas, soit redéployer sur une autre activité nécessaire au développement du tourisme, l’employé chargé de le faire ou s’en séparer. Donc si c’est le cas je verrais bien déjà une forfaitisation de cette taxe sur les bases de l’année antérieure accompagnée d’une déclaration d’activité de l’année (pour calculer un nouveau forfait pour l’année suivante) pour tous les professionnels du tourisme. Cette taxe ne serait pas répercutée sur les clients, le prix des prestations devant en tenir compte.

En ce qui concerne les taxes de séjours payées par les clients venant en location d’appartements, je voudrais faire d’une pierre deux coups. L’offre à ce niveau manque de clarté vis à vis des clients et d’homogénéité. D’abord seuls ceux qui acceptent de louer leurs biens doivent être soumis à une taxe et ceux qui ne le louent pas, ne font que jouir de leur droit de propriété. Il faut déjà les remercier, ce sont aussi les plus gros clients des commerces de la station, eux, leurs familles et leurs amis. Pour les autres, faire d’une pierre deux coups, ce serait que l’office de tourisme et en fonction de critères d’équipements et d’entretien de l’appartement locatif, accorde un certain nombre d’étoiles (ou de sapins) afin que les éventuels clients sachent à quoi s’en tenir.

Pour obtenir d’une manière annuelle ce classement qui sera indispensable pour louer en dehors de la haute saison (par un phénomène de concurrence), les loueurs paieront un forfait égal au nombre de leurs lits adultes par le nombre de nuitées de la haute saison où l’on sait que tout est plein. Ces frais ne sont pas facturables aux clients mais doivent être compris dans le prix global de la prestation.

Le coût de la collecte d’une somme équivalente de TS coûte ainsi 10 fois moins cher pour une collecte égale et ce sont là des sommes ou des gens disponibles pour des actions plus productives.

En dehors de la période des sports d’hiver et même si certain d’entre eux y viennent durant cette période, les personnes qui peuvent y venir en villégiature sont pour la plupart, des retraités. Le fait de ne plus trouver à Anzère de pharmacie est péjoratif pour la station et il importe d’en ré-ouvrir une nouvelle dans les meilleurs délais. Ce n’est pour elle qu’une question d’exploitation. Il faut donc que la commune fasse tout, même avec des subventions pour sa ré-ouverture et l’argent public sera là, bien utilisé.

Son emplacement sur l’espace piétonnier est mauvais. Le mieux serait à la place de la Quincaillerie en face de la Coop, qui pourrait, elle, s’installer un peu plus haut sur la route d’Anzère sans dommage et aussi avec l’aide de la commune. Si dans le même temps, Coop abandonne sa parapharmacie pour la laisser à cette pharmacie pour aider à l’exploitation et pour une ouverture calquée sur ses horaires tout le monde sera gagnant. Tant le public, que la Coop, qui n’a plus de concurrent sur Anzère et qui ne fait pas flamber ses prix pour autant, car ce sont les mêmes qu’à Grimisuat ou Sion ou Conthey. Tous les commerçants d’Anzère seront aussi gagnant comme la commune, car tous y verront déjà une augmentation de la fréquentation du Village.

Que la Société de développement s’y attelle !

Merci de m’avoir lu.

La loi sur le tourisme rejetée par 75% des votants ! Et « notre » wellness-center ?

En ce 29 novembre dernier les valaisans ont rejeté la loi sur le tourisme par 75 % des votes exprimés, pas loin du sondage que j’avais mis en ligne sur ce blog, qui lui, donnait 71% de personnes contre, pour près de 40 votants !

Par contre il est d’abord certain qu’une telle initiative populaire qui ne touchait pourtant le porte-monnaie que moins d’un valaisan sur cinq a été un formidable élan pour que les citoyens débattent de cette loi. Ce qui n’aurait pas été le cas si cette initiative populaire n’avait pas été mis en place après le vote du Grand Conseil qui entérinait la loi.

En matière de tourisme, tout reste donc à faire, le problème reste entier de faire venir sur les 10 mois qui ne sont pas de la haute-saison, des personnes en villégiature sur Anzère. Un wellness-center pouvait être un attrait mais dans la mesure où il restait dans les limites du raisonnable tel que le projet existait lors de son lancement. C’est à dire pour un budget inférieur à 5 millions et les propriétaires de résidences secondaires avaient répondu à l’appel en promettant 1,5 millions de francs.

Tout ce qui est arrivé après a bien montré que le projet actuel n’était pas viable, mais ses initiateurs ne veulent pas regarder ce qui vient de se passer ces 3 dernières années. D’abord un projet qui va doubler de budget, une crise économique qui frappe toutes les économies mondiales et qui appauvrit nos clients, une structure privée qui souhaite organiser à l’emplacement de la piscine couverte un tel équipement, les hôtels d’Anzère qui développent leur propres installations, des normes de sécurité qui interdisent de mettre plus de personnes en même temps que le point mort d’exploitation, etc. Tout cela induit qu’aucun gestionnaire ne se présente pour gérer un tel paquebot !

Aujourd’hui la commune va devoir, si elle veut quand même lancer cet investissement, financer directement ou par emprunt, qu’elle va garantir, plus de 90% des travaux et surtout gérer en direct ou en supporter l’exploitation. L’exemple de Sierre, autrement plus important qu’Anzère, montre qu’une telle exploitation peut engendrer chaque année des pertes proches du million de francs. A Crans-Montana même et certainement pour des motifs similaires deux projets du même acabit ont été abandonnés.

Si cet investissement voit le jour et devient un fiasco, ce sont les ayentôt qui vont payer. Dans ces conditions et maintenant que le Conseil Communal et le Conseil Général ont accepté le financement de ce projet, ne serait-il pas normal que la population d’Ayent se prononce lors d’un référendum, sur son acceptation ou non d’un tel investissement par la commune. C’est quand même normal, sauf à croire les citoyens incapables de bonne gestion de leurs finances communales.

Je met en ligne un tel sondage auquel vous pourrez participer anonymement jusqu’au 15 janvier prochain. Merci de le faire.

Et de m’avoir lu.

mercredi 14 octobre 2009

Lettre ouverte au Président de l’ASPA,

Monsieur le Président,

En cette période où les intérêts de la grande majorité de vos adhérents vont être touchés par la nouvelle Taxe Touristique d’Hébergement TTH, soumise à la votation des valaisans le 29 novembre 2009, votre silence et par la même le silence de l’ASPA sur ce sujet est assourdissant.

Quand en 2005, je suis venu m’installer, en vue d’y prendre ma retraite, à Anzère, votre association venait de voir le jour et comme les buts de cette association me semblaient tout à fait louables, j’y ai adhéré aussitôt en ma qualité de propriétaire d’un appartement dans la station.

Depuis lors, je vous avoue franchement qu’à Anzère en lieu et place de voir l’amélioration des infrastructures de loisirs, je n’y vois qu’une débandade ! Quand ils ne changent pas de mains, il n’est pas un restaurant de la station qui ne souhaite vendre. Les autres commerces ferment les uns après les autres et les activités de loisirs gérées par l’Office du Tourisme disparaissent elles aussi, les unes après les autres, depuis plusieurs années.

Si l’on a vu l’ASPA sur le terrain médiatique tout ce temps, c’est pour défendre le seul projet de Wellness-Center, sur lequel par ailleurs j’ai déjà tout dit. En terme de contribution de notre association à l’amélioration des infrastructures, c’est un peu court ne trouvez-vous pas ?

Il vous reste à « défendre les intérêts des propriétaires de chalets et d’appartements d’Anzère », premier objectif de notre association. Il y avait là beaucoup à faire depuis toutes ces années sur ce plan, qu’y a-t-il eu de fait. Aussi peu de chose certainement que la pauvreté de ce qui est relaté sur le site internet de l’Association.

Mais depuis le début 2009, le gouvernement valaisan sous la houlette du Conseiller d’Etat Jean-Michel Cina, chargé du tourisme et de l’économie, veut faire passer une loi tendant à faire supporter l’essentiel de la promotion du tourisme valaisan par une taxe sur les résidences secondaires en Valais. Bien évidemment les agences immobilières et l’USPI depuis février dernier ont dit tout le mal qu’ils pensaient du financement de cette loi inique.

Mais où est la prise de position de l’ASPA ? Vous même, allez-vous proposer aux votants d’exprimer un OUI ou un NON lors de la votation prochaine. Est-ce que vos adhérents souhaitent voir leurs biens taxés ? Estimez-vous qu’ils voient là, pour la plupart, une incitation à louer demain leurs appartements ou chalets pour les transformer en « lits chauds » ? Je ne le crois pas.

Par contre cette charge supplémentaire sur leurs biens immobiliers va en diminuer mécaniquement la valeur, car le tourisme qui demain viendra peut-être sur Anzère ne pourra le faire que dans le cadre d’un accueil hôtelier bien réduit ici et certainement pas à travers une offre locative, non seulement insuffisante mais inadaptée au marché actuel.

Encore une fois, veuillez m’en excuser, mais je ne vois pas à quoi et dans ces conditions vous pouvez bien servir. Il y avait tant de chose à faire sur Anzère pour répondre aux objectifs de notre Association, mais manifestement vous et votre équipe êtes passés à côté.

C’est vraiment dommage.

vendredi 2 octobre 2009

Esprit "chalet" sur Chamossaire. Nouvelles.

Il y a maintenant 4 mois que je vous ai alerté sur l'édification dans notre paysage de chalets et au milieu du quartier que nous chérissons pour son calme, d'un immeuble d'habitats collectifs. Il semble bien normal de vous tenir informés de ce que devient ce dossier.

Depuis ma dernière publication de juin dernier, nous ne sommes plus 13 opposants mais 20, qui ont tous mandatés Me Fournier pour nous assister dans ce dossier. Sans compter tous ceux qui, sans vouloir se mettre en avant, soutiennent au moins moralement notre action.

Il est apparu que dans ce dossier, cet immeuble projeté ne dispose pas d'accès à travers une quelconque servitude de passage et ceux qui pouvaient en accorder sur leurs terrains, ne souhaitent pas voir notre quartier, ainsi, défiguré. Mais ce n'est pas pour autant que le dit projet a été retiré par ses promoteurs, ce qui l'aurait été pour la quatrième fois.

Nous avons simplement été informé par la Commune, au début du mois de septembre que cette demande d'autorisation de construire était maintenant entre les mains du secrétariat cantonal des constructions. Puis à cette fin septembre, avons été informé que ce service cantonal laissait jusqu'au 31 octobre 2009, aux promoteurs de ce projet, pour lui apporter des explications sur le bien fondé de leur projet.

Faute de quoi, ils disent devoir intervenir sur la base des articles 25 et suivants de la LFAIE, qui n'aurait pas été respectée. Nous devrons donc, tous attendre jusqu'à la fin de ce mois pour vraiment savoir ce qu'il en est de cette nouvelle péripétie.

mercredi 30 septembre 2009

Les aimez-vous bien dégagés autour des oreilles ?



Voilà la nouvelle vision pour les habitants et bien sur les touristes qui s'engagent sur la passerelle St Brévin qui conduit au centre du Village.

C'est, bien sur, le lot de chacun minéral, végétal ou animal que de vivre et de mourir. Mais nous, les êtres humains, quand cela ne dépend que de nous, ne pouvons éviter de martyriser tant l'arbre dans sa sève que dans son esthétique ?

Parce qu'en ce qui me concerne, à chaque fois que je passe devant eux, cela me fait mal pour eux. Ces beaux sapins, qui contribuent aussi à ce qu'on aime la montagne, ne pouvons-nous pas essayer de les respecter plutôt que de les mutiler ainsi ? Et je suis sur que beaucoup de touristes passant devant eux doivent réagir comme moi.

On est loin de la carte postale idyllique avec cette entrée de village pour promeneurs. Je conçois tout à fait que les habitants, juste derrière, aient vu leur panorama sur les Alpes péjoré, mais enfin, même si ces sapins ont été mal choisis il y a trente ans et qu'ils ont voulu atteindre le ciel, n'y a-t-il pas mieux à faire.

Les comptes de cette co-propriété sont-ils aussi bas que l'on ne puisse les couper et les remplacer par des essences naines ? Même au frais d'Anzère-Tourisme dont la carte de visite me semble bien écornée par cette verrue et qui donne à Anzère une impression de "mal-tenu" ?

Je souhaite être entendu, pour qu'à cette saison propice à planter des arbres, le nécessaire puisse être rapidement fait.

dimanche 27 septembre 2009

Ce que je pense de la nouvelle loi sur le tourisme en Valais.

C’est bien sur cette nouvelle loi sur le tourisme en Valais, soumise à l’approbation des valaisans le 29 novembre prochain que je souhaite ci-après donner mon avis. Les blogs sont fait pour cela.

Avis de résident valaisan, qui plus est possédant en Valais une résidence secondaire, mais aussi au delà de cette nouvelle taxation, qu’il me faudra peut-être subir sans lui avoir d’ailleurs donné mon assentiment car je ne vote pas le 29 novembre prochain. Ce sentiment issu de l’expérience des affaires acquise durant 40 ans de vie professionnelle.

Il s’agit là de mettre en place une structure de promotion commerciale importante sans jamais maîtriser le « produit touristique » qui sera promis. Alors projetons-nous dans l’avenir et supposons cette nouvelle loi entrant en application. Les offices de promotions du Valais font merveilleusement bien leur travail et des milliers de personnes nouvelles, souhaitent venir à Anzère par exemple. Car cela c’est demain si la loi passe. Tant la capacité des hôtels que l’offre locative d’appartement sont-elles à la hauteur pour recevoir ces clients et tenir les promesses qui leur ont été faites. Dans le cas contraire quelle contre-publicité et quel argent, quels impôts, gâchés.

Qui plus est si la majeure partie de la taxe est prise sur les résidences secondaires, le retour attendu ne sera pas au rendez-vous de tous ces nouveaux contribuables puisque la majeure partie d’entre eux ne souhaite pas louer leurs résidences secondaires. Est-ce juste ? Est-ce légitime ? Quel pourcentage des votants possédent une résidence secondaire ? N’est-ce pas là une taxe dont on demande l’autorisation de l’appliquer à des gens à qui cela ne coûtera rien ? Est-ce que déjà sur ce plan, nous nous trouvons dans une démarche démocratique ?

Est-ce légitime et est-ce bien dans le « contrat » passé avec l’acquéreur d’une résidence secondaire que de lui prendre d’office et après coup, une nouvelle taxe pour que des touristes viennent encore plus nombreux dans la région où il a choisi sa résidence, sans aucun autre avantage pour lui que d’aspirer, si tout va bien et pour autant que cela l’intéresse, à l’amélioration, à terme, de l’offre événementielle dans sa région touristique ?

Quelle responsabilité auront les professionnels du tourisme, à profiter d’une promotion qui sera bien supérieure à ce qu’ils auraient pu entreprendre par eux-mêmes ou ne serait-ce qu’au versement qu’ils seront tenus de faire pour régler cette taxe pour leur compte. Est-ce sain ? N’est-ce pas propice au contraire à trop attendre des autres et contraire aux règles commerciales et entrepreneuriales ?

Quant aux sociétés anonymes qui géreront ces budgets, elles n’auront d’anonymes que le nom puisque toutes leurs ressources seront para-publiques. Comment attendre des employés à tous les niveaux de ces structures, même si leurs dirigeants sont contrôlés par des acteurs du tourisme, qu’ils obtiennent naturellement des « résultats » puisque les recettes de ces SA seront, non pas assises sur leur excellence et leur travail, mais sur le nombre de mètres carrés des hôtels et résidences secondaires implantées dans leurs régions.

Tout cela me paraît bien bancal et dans ces conditions il ne faut pas s’étonner que cela fasse plus de 7 ans que cette loi soit en gestation. Est-ce que ce délai de latence présume que maintenant cette loi serait ce que le tourisme valaisan attendait.

Par rapport aux chiffres données par M. le Conseiller d’Etat Cina, ne faut-il pas déjà se pencher sur les facteurs clés de succès qui font de l’hôtellerie tyrolienne la championne de sa catégorie. Et pourquoi véritablement l’offre hôtelière sur Anzère en particulier est insuffisante et que celle sur Crans ou Montana devienne vieillotte entre autres, pourquoi les possesseurs de résidences secondaires ne souhaitent pas, pour la plupart, louer leurs biens. Le modèle économique des agences de location dans les stations de tourisme du Valais es-il encore valable à l’heure d’internet et leurs prestations sont-elles celles que recherchent les loueurs, les locataires et ceux qui font le tourisme valaisan ?

Pourquoi les lits froids qui deviendraient « chauds » sont-ils la seule réponse prise en considération par les instances du tourisme valaisan. N’est-ce pas un faux problème ? Quand dans le même temps on veut voir en définitive payer le foncier touristique par les propriétaires des résidences secondaires on s’aperçoit que le financement des murs hôteliers n’intéresse plus personne. Que le modèle des appart-hôtels dont les propriétaires assument et la construction et les charges des résidences s’éloigne de plus en plus de la notion de propriété, parce que financièrement de moins en moins intéressant.

Personne ne peut non plus arguer qu’avec une meilleure promotion du Valais, l’immobilier valaisan, va dans son ensemble prendre de la valeur, c’est complètement faux dans le cas présent avec la Lex Kholer et les quotas imposés aux étrangers et au contraire. Si sur une population de moins de 8 millions d’habitants en Suisse, ce sont 50.000 suisses qui ont une résidence secondaire en Valais, comment penser que ce chiffre va continuer à croître dans une proportion suffisante pour faire monter le prix de l’immobilier. Ceux qui ont, qui plus est dans cette période de crise, une résidence ne vont pas en acheter une deuxième ou une autre sans avoir vendu la première à un autre suisse se trouvant dans la même situation.

Au delà de la promotion du tourisme valaisan que proposera PromoValais au moyen de ces nouvelles taxes il faut aussi permettre rapidement que les ressortissants de l’UE au moins puissent acquérir des biens dans l’ancien pour que le marché ne finisse pas par se scléroser comme on le constate aujourd’hui.

A cette assertion et à mon avis dans un réflexe plus populiste qu’économique, il s’agirait pour les instances politiques de ne pas vendre le territoire suisse à des étrangers. Est-ce bien pertinent ? Parce que ces étrangers on aimerait bien les voir venir plus nombreux mais en simple qualité de visiteurs, mais qu’ils ne viennent pas s’installer chez nous avec leur argent. Mais les suisses sont-ils vraiment capables de se passer de leur argent. Où sont les projets immobiliers suisses dans la Valais en ce moment ?

Réussir une entreprise économique et le tourisme en Valais en est une, c’est jouer gagnant-gagnant et ce ne me semble pas être le cas ici dans beaucoup des conséquences de cette nouvelle loi. Et aussi sympathique que puisse être son concepteur, en ce qui me concerne si j’avais à voter, je voterais non à cette loi, qui a toutes les chances de devenir un nouvel impôt. Générant de nouveaux quasi-fonctionnaires. Simplement.

samedi 26 septembre 2009

Le Conseiller d’Etat J-M Cina est venu à Ayent le vendredi 25 septembre 2009 exposer son projet de loi sur le tourisme en Valais.



Ce projet de loi accepté d’ores et déjà par le Conseil d’Etat valaisan est proposé à la votation populaire le 29 novembre prochain. Pour que les choses soient plus claires je vais, dans cet article, simplement relater l’exercice auquel s’est prêté M. Cina hier au soir à la salle de Gymnastique de St Romain sur la commune d’Ayent. Réservant dans un article postérieur, mes remarques et réflexions sur un sujet sur lequel, comme beaucoup d’entre vous, je suis parfaitement concerné.

Devant un parterre d’auditeurs des communes d’Arbaz, Ayent, Grimisuat et Saviese et auquel assistaient nombre d’élus locaux, Monsieur le Conseiller d’Etat en charge de l’économie et du Tourisme dans notre canton nous a, en toute franchise, développé son projet qu’il mûrit de puis plus de 7 ans et qui sera soumis au peuple à la fin de l’année. A aucun moment dans l’exposé qui a été fait ni durant le débat qui a suivi, il n’a cherché à travestir la réalité qu’il vise pour demain et ce, avec conviction, passion et franchise.

Si je vais essayer d’être aussi précis que je peux l’être en vous faisant cette relation, il se peut que j’ai mal compris certains chiffres ou informations et je suis prêt bien sur, sur la contradiction éventuelle qui pourrait m’en être faite, par lui-même ou un autre auditeur, de corriger cet article.

L’exposé à commencé par un sorte d’état des lieux qui montrait qu’à la dernière année étudiée le Valais avait compté 4 millions de nuitées hôtelières pour 26 millions au Tyrol et environ 5 millions dans les Grisons. Que par ailleurs les recettes tirées du tourisme en Valais contribuaient pour 3 milliards de F et 25% du PIB du canton. Si la promotion du Valais avait un budget de 5 millions de F, celui de la ville de Zürich à lui seul était de 10 millions de F.

Le projet visant principalement à augmenter ce budget de mise en valeur des atouts touristiques de notre canton dans le reste de la Confédération et à l’étranger, il devrait donc croître de manière très importante afin de renforcer encore ce qui est une des principales ressources de notre canton. La création de cette nouvelle manière de faire permettrait en particulier de mieux fédérer des projets disparates, évitant les « doublons » et communiquant sur des « produits » demandés par le tourisme actuel.

Jusqu’à maintenant les recettes alimentant le fonds de développement du tourisme en Valais, provenaient principalement des taxes payées par nos hôtes lors de leurs séjours dans notre canton. La collecte de ces taxes était très onéreuse et à titre indicatif, la communauté de commune de Crans Montana payait ces dernières années 300.000 F par an pour faire effectuer cette collecte de taxe de séjour. C’est dire si le bilan de cette taxe et de sa collecte était mauvais et qu’il fallait la réformer.

La nouvelle loi propose de remplacer cette taxe de séjour ainsi que la taxe d’hébergement par une nouvelle taxe payée par tous ceux qui peuvent offrir potentiellement des prestations touristiques que sont les hôtels et la parahôtellerie, les résidences secondaires et les campings.
Cette taxe étant assise sur les surfaces des biens avec des coefficients différents de 1 pour l’hôtellerie, 0,5 pour les résidences secondaires et de 0,1 pour les campings, ces chiffres étant aussi pondérés tant par les communes que par les régions touristiques sur lesquels sont implantés ces biens.

Rentre donc en ligne de compte la notion de région touristique et si sa définition est arrêté par cette nouvelle loi à un chiffre minimum de 5 millions de F de collecte de taxes au minimum sur celle-ci, elles se feront par la libre organisation des communes. Ces recettes donnant un budget de promotion équivalent seront à disposition de sociétés anonymes à constituer où l’Etat et les collectivités locales ne pourront avoir plus de 49 % du capital et où la majorité de ce capital sera détenue par les acteurs du tourisme eux-mêmes.

Les mayens et les cabanes de chasse non accessibles toute l’année et ne disposant pas des caractéristiques propres à être offertes au tourisme ne sont pas pris en compte comme assiette de cette nouvelle taxe.

C’est donc un budget de plus de 54 millions de F qui est attendu pour la future promotion touristique en Valais, sachant que l’Etat du Valais donnerait alors directement 10 millions de cette somme.

Si ce sera l’Etat du Valais et son département du tourisme qui valideront et homologueront les contours des dites régions et leurs budgets, ces associations devront être mis en place par les communes et les acteurs du tourisme de ces régions, entre eux.

M. Cina a présenté différents exemples de calcul pour cette taxe et son impact sur les activités hôtelières. Manifestement les établissements avec forts taux de remplissage étaient gagnants sur la nouvelle loi et il a montré qu’en dehors de ces établissements spécialisés, les taxes sur les résidences secondaires étaient souvent acceptables, surtout que celles-ci par la mise en valeur des dites régions augmenteraient mécaniquement la valeur de ces biens immobiliers dans des proportions au moins équivalentes.

A une question posée dans la salle il a bien sur indiqué que les montants de cette taxe devant être établis à posteriori à l’acceptation de la loi, les électeurs auraient à se prononcer sans savoir quels seraient les taux appliqués et donc les montants que les personnes intéressées auraient à payer.

Il a aussi indiqué que ce sont 90.000 résidences secondaires qui existent en Valais actuellement, dont 22.000 appartenant à des valaisans et 68.000 à des étrangers au canton ou à la confédération.

M. Cina pense qu’il aura encore personnellement 2 ans de travail sur ce sujet, après la promulgation de la loi, pour parfaire sa mise en place, en particulier dans l’aide à la structuration du canton en régions touristiques et que d’ici à la votation du 29 novembre prochain il lui appartenait de présenter personnellement au plus grand nombre d’électeurs, cette nouvelle loi, comme il le faisait ce soir. C’est tout à son honneur et nous l’en remercions.

Cet exposé et ce débat avec la salle se sont achevés par la remise à l’orateur, par le Président de la commune d’Ayent, M. Marco Aymon, de cadeaux comprenant les produits de notre terroir et par un vin d’honneur où l’ensemble des présents étaient conviés.

jeudi 30 juillet 2009

Une petite histoire d'Anzère par ceux qui l'ont faite.

Un lien intéressant mis par Novagence sur le net pour dire comment Anzère a démarré.

cliquez ici

dimanche 7 juin 2009

Gardons l’esprit chalets sur Chamossaire


Nous avions jusqu’au 25 mai dernier pour nous opposer au projet de barre d’immeubles à édifier dans le prolongement de l’hôtel Chamossaire. Beaucoup des propriétaires qui ont pu être contactés se sont joint à l’action de ceux qui avaient déjà fait opposition pour les versions 1, 2, 3 déposées depuis 2007. Ce sont maintenant 13 propriétaires riverains (personnes physiques et morales) qui ont demandées à Me Fournier de les représenter pour s’opposer à cette 4ème mise à l’enquête.

La visite à la commune pour prendre connaissance du projet, nous a permis de voir encore une fois dans ce dossier, des manquements importants aux prescriptions du RCCZ promulgué par la commune.

Il apparaît de plus, que cette situation, déplorable pour beaucoup, provient du fait que sur cette zone d’habitats collectifs et d’hôtels, le RCCZ actuellement en vigueur prévoyait non seulement la construction de tels bâtiments mais aussi de chalets individuels. La commune, sur cet espace n’ayant accordé depuis plus de 20 ans que des autorisations pour la construction de chalets, c’est bien plus de 90 % des constructions actuelles qui sont des chalets individuels.

Encore faut-il bien définir les zones dont il est question. En effet, la zone de Chamossaire qui nous préoccupe fait partie elle-même d’une zone 5 fois plus étendue où l’on trouve à juste titre à la fois des immeubles et des chalets en fonction des situations et des dénivelés.

D’ailleurs cette hérésie qui prête à conséquence grave pour les riverains va cesser lors de la nouvelle promulgation du RCCZ, puisque sur les zones classées « habitats collectifs et hôtels » il ne sera plus possible de construire des chalets individuels comme c'était le cas actuellement.

Il semble donc important sauf à voir s’élever de nouveaux conflits et des atteintes graves aux droits de propriétés de tous ceux qui ont, de bonne foi et sur les promesses des constructeurs et architectes, fait édifier des chalets individuels sur ces zones, de redéfinir ces zones afin d’y respecter le bâtit actuel, surtout lorsque celui-ci et sur plusieurs hectares contigus est de fait, soit une zone d’immeubles soit une zone de chalets.

Pour la partie qui nous préoccupe, c’est à dire une zone délimitée au sud par la route de Bonnefille, à l’est par le chemin des Mayens et au nord et à l’ouest par la route de Chamossaire, celle-ci devra être transformée de zone d’habitats collectifs en zone de chalets individuels. Ceci aussi pour respecter un autre élément important du droit des constructions qui est que les nouveaux bâtiments ont l’obligation de s’intégrer dans le bâtit existant.

C’est ce à quoi, nous nous occupons actuellement avec l’aide de Me Fournier et plus nous serons nombreux dans cette action, plus nous aboutirons rapidement, alors n’hésitez pas à nous rejoindre. Et bien sur, comme cette modification du RCCZ interdisant l’édification de chalets sur les zones classées « habitats collectifs et hôtels », va provoquer des distorsions identiques en d’autres endroits de la station, cette action va intéresser d’autres propriétaires qui peuvent, bien sur, venir nous rejoindre.

Il est évident que dans la mesure où ce RCCZ permettait jusqu’à aujourd’hui de construire et des chalets et des habitats collectifs, la délimitation des zones pouvait avoir lieu sur de grands espaces. Ce n’est plus le cas et il importe donc maintenant que la commune affine ces zones, à la fois pour respecter la topographie et un plan d’aménagement cohérent, mais encore pour respecter le bâtit existant.

vendredi 15 mai 2009

Branle-bas de combat sur Chamossaire



Nous y sommes, ce matin sur le BO daté du 15 mai 2009, nouvelle mise à l'enquête d'une construction sur la parcelle à venir numéro 8494 (car elle n'est pas encore créee, devant l'être seulement si le projet est accepté).

Je vais me rendre lundi 18 mai prochain aux services techniques de la commune pour voir en quoi ce projet numéro 4 diffère des trois autres. Il n'empêche qu'à chaque fois la commune ne voulant pas nous dire les raisons du retrait de ces projets, nous sommes à chaque fois contraints de nous y opposer pour tout un ensemble de raisons évidentes, comme je vous en ai exposé certaines dans mes précédents articles.

Au delà des manquements réglementaires évidents et répétés, il est bien certain que le simple fait de laisser construire sur le quasi-plateau de Chamossaire, cet immeuble laissera la porte ouverte à la construction de trois autres en barre d'immeubles dans son prolongement car tel est leur projet d'origine qui semble-t-il est toujours d'actualité. Une telle chose permise et c'est tout le paysage de notre quartier qui s'en trouve modifié. Alors que depuis 25 ans, en laissant construire sur cette zone pourtant classé habitat collectif et hôtels, la commune a, dans les fait, donné à cet endroit une marque irréfragable de chalets individuels. Et c'est aussi ce qui a été "vendu" depuis 10 ans par les promoteurs de ces terrains et surtout "acheté" par ceux qui sont venus comme moi s'y installer.

Il importe que nous soyons toujours plus nombreux à nous opposer à ce projet. Soit individuellement, soit par l'entremise de Maître Jacque Fournier, avocat notaire à Sion qui défend déjà les intérêts de quelques uns d'entre nous. Vous pouvez bien sur le contacter directement au numéro indiqué plus haut sur le blog et vous entretenir avec lui des conditions de son intervention qui sont de plus en plus légère en fonction du nombre des demandeurs qu'il représentera. De plus son poids vis à vis de ce dossier, auprès de la commune sera d'autant plus important qu'il représente un plus grand nombre d'opposants.

Nous avons 10 jours depuis aujourd'hui pour le faire.

samedi 11 avril 2009

Belle journée pour les propriétaires sur Anzère



A l'invitation de la société de Développement d'Anzère (SDA), de la commune, d'Anzère tourisme et de l'ASPA, les propriétaires d'appartements et de chalets qui se trouvaient sur Anzère étaient conviés à une journée de rencontres et d'informations à l'Auberge de Tsalan. Pour les skieurs et les promeneurs en raquettes les RV étaient à 9 ou 10 h au départ du télécabine, avec la jonction de tous à l'Auberge de Tsalan pour un apéritif à 11h30. Pour notre part à mon épouse et à moi, montée en télécabine jusqu'à la station intermédiaire et 45 minutes de raquettes pour rejoindre l'auberge.
Certains font connaissance et d'autres se retrouvent. Vers 12h15 nous passons à table pour la raclette. La tablée est de 26 et c'est un record pour cette troisième année que cette rencontre se tient. L'ambiance est au beau fixe, alors qu'à l'extérieur, vents et nuages gênent les apparitions du soleil. Durant le repas des informations nous sont données d'abord par Alain Gollut, Président de la SDA, sur le besoin d'Anzère de réaliser le wellness-center dont on parle tant.

La dernière étude réalisée à l'automne dernier pour une piscine semie-couverte fait apparaître un besoin d'investissement de 8,7 millions dont jusqu'à présent seuls 3,8 millions de financement sont trouvés. Il reste encore à trouver 5 millions et Alain Gollut voudraient bien que les propriétaires mettent encore la main à la poche pour 1,5 millions pour inciter la commune à lancer le projet en donnant ses garanties. Une nouvelle étude de marché, effectuée en décembre 2008 par CoopersWaterhouse montrerait qu'à l'instar de ce qui a été réalisé à Evronnaz il y a 15 ans, les prévisions d'exploitations sont de 200.000 F de pertes en année 1, 120.000 F en année deux et un quasi-équilibre en année 3. Cette étude de faisabilité serait à la disposition de tous sur le site de l'ASPA.

Puis c'est Eric Bellanger, nouveau responsable marketing de la station depuis le début de l'année qui prend la parole surtout pour dire qu'après quelques mois d'observation de la vie de la station, il va rapidement mettre en place des outils informatiques tant pour inciter une clientèle mondiale à venir nous visiter, qu'à tous ceux qui le souhaitent de s'exprimer à travers différents modes et aussi un forum, pour faire remonter toutes les idées auprès des instances de décisions de la station.

Enfin, c'est Raphy Bétrisey, Président de Télé-Anzère qui fait le point sur les remontées mécaniques de la station. Cette saison sera un nouveau record de recettes pour la société et ces deux dernières années de pleine neige vont permettre de mettre en œuvre, certainement dès la saison 2010-2011 un nouveau remonte-pente au milieu du domaine skiable à partir de Grillès pour mieux irriguer 4 pistes du milieu de domaine qui sont sous-utilisées actuellement. Avec cet investissement de 7 millions environ, tout le domaine aura été modernisé à cette échéance. Il nous a aussi dit un mot sur l'éventuelle liaison entre notre domaine de ski et celui de Crans-Montana. Ce projet est en route depuis 1990, mais ce n'est qu'en 2005 que les organisations écologiques ont donné leurs accords. Anzère s'est donc rapproché depuis, des remontées mécaniques de Crans-Montana, qui eux, ne souhaitent pas que la liaison se fasse haut au dessus de la Lienne. Ils préfèrent que cette liaison entre les deux domaines passent par deux pistes reliant Chetzeron aux Rousses.

Vers 14h30 c'est toujours en raquettes que nous redescendons de l'auberge de Tsalan vers le village où cette fois-ci c'est l'ASPA qui convient au Dahu-Bar tous les participants et ceux qui n'ont pu monter à l'auberge pour le repas pris en commun. Nous allons mettre en ce qui nous concerne encore plus d'une heure et demie pour ce deuxième tronçon du parcours. Sans entrainement, les jambes sont lourdes et même si le wellness-center existait je passerais mon tour. A tître d'information, la raclette de midi avec fendant et un café, coûtait 45F par personne, auquel il fallait rajouter pour ceux qui n'ont pas de forfait saisonnier 15F de télécabine pour monter à la station intermédiaire. Les apéritifs de midi et de 16h au Dahu-Bar étaient offerts.

Ce fut une belle journée de rencontres et d'échanges de points de vue entre les propriétaires et certains des responsables de la station. Il me semble important que ce dialogue puisse continuer dans les mois à venir pour que la station d'Anzère reparte de l'avant pour le bénéfice de tous.

lundi 23 mars 2009

Piscine rénovée, patinoire l'hiver.

Parmi ce qui faisait en hiver le plaisir de ceux qui fréquentent la station, c’était d’y retrouver, comme dans toutes les stations dédiées aux sports d’hiver, une patinoire. C’était un lieu de sociabilisation publique où l’on se rencontrait et où l’expertise de certains et l’inexpérience d’autres étaient une bonne distraction devant laquelle il faisait bon s’arrêter un moment.

Au delà de cette utilisation, l’on pouvait assister à des matchs exhibition de hockey sur glace, avoir une initiation à ce sport pour les plus jeunes, certains soirs en semaine où encore pratiquer le curling. A Anzère d’ailleurs, une équipe est encore réputée.

Il importe donc déjà de faire revivre ces activités qui sont un classique et un passage obligé pour toutes les stations de sport d’hiver dignes de ce nom. Et je pense sincèrement que l’abandon du projet de wellness-piscine-spa à l’emplacement de la piscine d’été devient une véritable chance, une opportunité.

Cette piscine à l’entrée de la place du Village fait partie du paysage connu de tous ceux qui fréquentent la station depuis longtemps et participe à son charme. Il importe de la rénover et de la moderniser et loin d’un aspect ostentatoire pour se recentrer sur une version montagnarde moderne, couvrir le béton avec un maximum de bois et l'inclure dans l’esthétique de la station. Réaménager les vestiaires et opter pour des systèmes de pompes à chaleur et panneaux solaires pour ce qui est de l’énergie, entre autres pour chauffer l’eau de la piscine, car nous sommes à 1.500 m tout de même.

Les techniques modernes s’y prêtent. Il faut profiter de cette restauration pour se donner la capacité de transformer, l’hiver cet espace piscine en la couvrant d’une patinoire permettant d’y retrouver tout ce que la station avait connu il y a quelques années en la matière. Tant sa taille possible, les vestiaires existant et sa situation pouvant être surplombée par les passants , tout concourre à en faire quelque chose d'encore mieux qu’avant.

Et il faut aussi en profiter pour aménager ses abords sur les faces sud-est et sud-ouest pour y réaliser quelques niveaux de gradins, couverts et facilement accessibles aux gens de passage. Ceci pour qu’ils puissent, nombreux s’y arrêter, s’y asseoir devant la vue ou encore au soleil couchant et passer du bon temps à regarder tant les nageurs en été ou les patineurs en hiver.

Il existe sur Anzère des architectes capables de mettre en place un tel projet simple et facile d’exploitation tout en mettant des aires de stationnement piétonniers devant un panorama que beaucoup nous envient. Loin d’un projet pharaonique, devenu vite infaisable, ce serait un vrai projet à taille humaine dont Anzère pourrait profiter dès cet été. Enfin du vrai nouveau.

Et pour tout ce qui nous a été si longtemps "vendu" en matière de wellness-piscine-spa, et bien, ceux qui fréquentent le Village seront là encore gâtés, car cela va exister très rapidement quand on sait qu’un habitué et amoureux de la station a fait l’acquisition de la piscine couverte, à l’abandon depuis plusieurs années, pour refaire ce genre d’établissement agrémenté d’un nouveau café. Que demander de mieux ?

Si cette conjonction de projets pouvait aboutir dans les tous prochains mois, ce serait enfin l’arrêt de la dégringolade à laquelle nous assistons et certainement le renouveau de la station qui ne vivra que d’aller de l’avant à petit pas, mais non de réunion de comités qui en définitive n’ont débouchés sur rien.

Qu’en pensez-vous fidèle lecteurs ? Exprimez-vous dans ce nouveau sondage en haut et à gauche du blog.

lundi 23 février 2009

Nouvelle attaque sur notre environnement


M. Erik Gangsted, Président de l’Association des propriétaires d’Anzère et ses associés, remettent ça !

Après une première tentative avortée en novembre 2007 et quelques oppositions de riverains, car l’implantation sollicitée ne correspondait pas aux prescriptions administratives, une nouvelle mise à l’enquête a été sollicitée en février 2008 et au même endroit sur Chamossaire pour édifier un immeuble de 8 appartements et cette fois-ci ce sont une douzaine de personnes qui se sont élevées contre cette nouvelle tentative de détérioration de l’environnement de l’endroit. Jamais ces opposants n’ont reçus, de la part de la Commune les éclaircissements demandés sur ce projet. Une simple lettre de l’administration communale arrivait chez les opposants déclarés pour les informer du retrait de ce projet. 11 mois après !

Pour la troisième fois, mais cette fois-ci en créant une nouvelle parcelle distincte de 999 m2 portant le numéro 8494, une nouvelle mise à l’enquête vient d’être déposée portant sur 545 m2 pour 8 appartements. Voici la vue de ce projet de face et de dos. Et ce serait le premier de quatre visant à créer un mur d’immeubles sur le plateau de Chamossaire. Autant les immeubles Marino et les Aulnes, au niveau de la route en contrebas induisent une nuisance relativement faible, autant ces constructions contreviennent gravement à notre environnement.

La commune qui, depuis 25 ans n’a donné que des autorisations pour bâtir des chalets dans cette zone d’habitats collectifs et d’hôtels ne peuvent se permettre d’accorder aujourd’hui des autorisations de bâtir des immeubles d’habitats collectifs. Qui plus est sans véritables accès puisque, que ce soit par le bas où ils ont abandonné il y a quelques années cet accès pour les véhicules, ni par le haut où ils ne l’ont jamais eu, ce chemin n’a que 3m50 de large, ce qui ne permet pas aux véhicules de se croiser. Par ailleurs il n’est pas un promoteur de chalets qui, depuis cette date n’ait vendu des chalets individuels sans promettre qu’il n’y aurait que ce genre de constructions sur les terrains restant sur Chamossaire !

J’ai personnellement chargé M° Jacques FOURNIER, Docteur en droit et avocat-notaire à Sion de défendre mes intérêts dans cette affaire et il est bien évident que tous ceux qui ne trouvent pas normal cette dépréciation de notre environnement, peuvent s’associer à cette procédure en prenant contact avec lui au :
00 41 (0)27 323 10 02, e-mail : jacques.fournier@nendavocat.ch
Tous ceux, résidents sur cette zone et qui ont intérêt à la garder telle que nous la connaissons aujourd’hui, ont la capacité à s’opposer à cette édification. Les oppositions permises par la réglementation nous donnent jusqu’au vendredi 27 février 2009 pour le faire directement auprès de la commune par courrier chargé ou par l’intermédiaire de M° Fournier ou autre conseil. M° Fournier, notaire, est un spécialiste de tout ce qui touche aux affaires de construction.

Je reste personnellement à la disposition de chacun qui souhaiterait avoir plus d’informations par téléphone. En me communiquant vos coordonnées téléphoniques par mail que vous avez sur ce blog et les heures d’appels que vous souhaitez et je me ferais un plaisir de vous rappeler à ce moment là.

La parcelle 317 sur un air d'accordéon


Sur la livraison du Bulletin Officiel n° 8 du canton du Valais du 20 février 2009, nouvelle mise à l’enquête et au même endroit qu’en 2007 et 2008 par Erik Gangsted, la construction d’un immeuble d’habitat collectif. Cette fois-ci c’est sur une nouvelle parcelle, la 8494 … à prendre sur l’ancienne parcelle 317 dont le numéro existe au cadastre au moins depuis 1992. Mais cette parcelle peut vraiment faire danser tant elle aura subit des coups d’accordéon.

En 1992 au moins, cette parcelle numérotée existe avec une superficie d’environ 1.000 m2 et sur laquelle est édifiée l’hôtel du Chamossaire, connu de tous et qui reçoit encore aujourd’hui des camps de vacances d’enfants. Le 26 août 2005, M. Erik Gangsted procéde, avec 2 associés, à l’acquisition de cet édifice. Sur sa partie est, existe une parcelle numérotée 1679 qui est le solde d’une parcelle qui allait au départ jusqu’à la route de Bonnefille, ainsi qu’une autre numéroté 320 qui est aussi le solde d’une parcelle beaucoup plus grande qui allait aussi jusqu’à la route de Bonnefille.

Si la parcelle 317, en 2000, bénéficie d’une servitude de passage sur les fonds 7746 et 7749, ce n’est pas le cas des parcelles numérotées 320 et 1679 qui, elles, bénéficiaient d’un accès ancien le long de l’ancienne parcelle 320 pour accéder à la route cantonale en contrebas. Pour y installer un parking au bénéfice de l’hôtel Chamossaire, M. Gangsted procède à l’acquisition de ces deux parcelles qui représentent environ 1.000 m2 à elles deux.

Moins d’un an après cette acquisition il fait fusionner ces deux parcelles avec la parcelle 317 où est situé l’hôtel et garde la numérotation de 317 pour cet ensemble de 2.076 m2. Tant qu’il s’agit d’un parking pour l’hôtel du Chamossaire, rien de grave, mais en ce jour de novembre 2007, sur cette parcelle qui contient déjà l’hôtel du Chamossaire, il s’agit d’édifier un immeuble de 8 appartements dans son prolongement. En l’espèce il y a là une aggravation manifeste de servitude de passage pour les véhicules sur les lots 7746 et 7749.

C’est certainement la raison du retrait de la mise à l’enquête du dépôt de février 2008. Qu’à cela ne tienne, on va de leur coté noyer le poisson. La parcelle 317 avait une servitude de passage, donc une nouvelle parcelle issue de la parcelle 317 doit bénéficier de cette servitude ! Beau syllogisme. Car ce n’est pas la parcelle de 2.076 m2 qui bénéficiait de la servitude de passage mais une parcelle 317 de 1.000 m2 environ et aucune demande d’extension de servitude n’avait été ni demandée ni accordée pour la nouvelle parcelle de 317 nouvelle superficie. Ce n’est pas ce coup d’absorption-dégurgitement qui va donner à cette nouvelle parcelle 8494, partie de la nouvelle 317, des droits de passage qu’elle n’avait pas.

Alors, dirait la commune, ces discussions de servitudes ne la concernent pas et surtout sur une voie d’accès privée. Mais pour les riverains et utilisateurs de cette route du Chamossaire il en va tout autrement. D’abord dans la forme il y a une nouvelle fois essai de détourner le droit de propriété en essayant de bénéficier d’un droit auquel rien ne permet de prétendre. Sur le fond, cette route du Chamossaire qui est à sens unique est à la limite de son utilisation et à de nombreuses reprises un des véhicules l’utilisant est obligé de reculer pour céder le passage. Avoir de plus et en fin de son cheminement en impasse, un immeuble de 8 appartements n’est ni acceptable ni normal .

dimanche 18 janvier 2009

Liaison Anzère Crans-Montana

Rien ne se fait sans qu'auparavant des hommes en aient rêvé !

Sur le blog "6ème dimension" de Crans-Montana qui avait relayé notre blog dans le résultat de son sondage concernant ce qui serait le plus propice pour "relancer" la station d'Anzère et où vous aviez estimé à la quasi-unanimité que ce serait cette liaison, une discussion très constructive s'est instaurée. C'est là un peu dommage  que de telles discussions n'aient pas lieu ici. Mais il vaut mieux que ce soit ailleurs plutôt que pas du tout.

Même si cette discussion a finit par tourner en rond faute d'informations, des idées et des rêves y ont été exprimé. Comme une liaison au moyen de plusieurs tronçons entre Anzère et Lenk, passant par Crans et la Plaine Morte. Si on réfléchit bien, hiver comme été, une telle liaison, à mon avis, est l'avenir pour un tourisme d'avenir et en tous cas en Suisse. Une telle "promenade" serait à coup sur une attraction mondiale et amènerait en Valais des dizaines de milliers de touristes que nos structures hôtelières et para-hôtelières se réjouiraient d'accueillir.

Combien coûterait une liaison entre Anzère et Crans. Je suis allé sur le forum "Remontées Mécaniques.com" pour voir ce que tous ceux qui s'intéressent aux liaisons par câble pensaient d'une telle liaison en faisabilité et en prix. Il s'avère qu'une liaison sur 5 kilomètres avec des fréquences variables utiles sur le problème posé devrait être à priori un système 3S développé par une entreprise autrichienne comme Doppelmayr entre autres et devrait être contenue dans un budget de 20 millions de FCH.

Ceux qui veulent voir plus sur ces discussions peuvent se connecter sur le lien ci-joint:

Forum remontées mécaniques

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